Je vais te raconter une histoire 📖 une belle histoire qui s’appuie sur la connaissance du Vivant, des Peuples premiers, des êtres éveillés, des neurosciences, de la psychanalyse… 🪔 🏮

C’est une histoire qui se raconte…

Quand un enfant arrive sur Terre, c’est un choix de sa part. Son âme a choisi notre belle planète bleue, la Terre, car c’est une planète école. La Terre permet à son âme de grandir, d’éveiller sa conscience…

Quand l’enfant arrive sur Terre, c’est alors un être complet qui tend vers l’éternité

« Je suis » un Être de lumière, je suis Amour, Joie, Légèreté. Je suis Présence

Je t’invite à observer le bien être que tu peux ressentir lorsque tu es en présence d’un tout petit… ce quelque chose de si particulier, si sensible. 

Ressens cet amour, cette douceur, cette tendresse qui émane de toi à son contact. Ressens ce sentiment de complétude, d’ouverture et cette sensation de calme, d’apaisement, de paix.

💭 💭 💭 mais, ça ne va pas durer… 💭 💭 💭

La particularité de notre incarnation et en lien avec la loi universelle de l’Oubli… on ne sait plus qui l’on est, ce que l’on venu faire.

et Comme tout un chacun, le tout petit va commencer à faire l’expérience de la vie sur terre.

De 0 à 7 ans, 🎯 l’enfant évolue à travers sa famille, les autres, son environnement. L’enfant vit des expériences qui vont lui permettre de mettre en lumière sa personnalité. Il se révèle alors à lui-même. Avec confiance, il va découvrir la vie sur Terre et va se découvrir comme courageux, aventurier, drôle, doux… peut être aussi un peu grincheux…

Sa personnalité va prendre une forme particulière, mais comme l’enfant est dans l’émerveillement de la vie, chaque moment est un enchantement. il joue de toutes ces facettes, il ne s’identifie pas… il part à l’aventure de la vie pour expérimenter, vivre des expériences.

🥁 Puis arrive l’âge fatidique, l’âge de raison : 7 ans et les parents (bien sûr de manière inconsciente !) vont jouer un rôle important dans le “drame” qui se joue alors. Les parents, l’entourage vont prononcer des petites phrases qui vont enfermer l’enfant dans des costumes maculés d’empreintes et de blessures : “Tu es méchant.e” “Tu es sage, c’est bien” “Tu dois travailler dur pour réussir” “Ne chante pas ainsi, tu es ridicule”…

petit à petit, toutes ces petites phrases vont s’ancrer chez l’enfant jusqu’à l’âge adulte et vont devenir ces petites voix “Tu es nul.le” – “Tu ne dois pas faire de vague” – “La vie est difficile” – “On ne peut pas tout avoir” etc etc…
qui vont s’engrammer dans tes cellules et se transformer en croyances limitantes !

chemin faisant, l’émerveillement s’effondre sur lui-même et on devient de plus en plus sérieux… gloups !

les adultes projettent

les enfants vivent… dans l’instant

Et à l’instant où l’enfant commence à s’identifier à ces différents costumes, arrive le MOI. L’enfant, puis l’adulte perd le détachement et il s’identifie “Moi, je suis timide” – “Moi, je suis capricieux” – “J’ai telle blessure” “…”

on s’enferme dans ces différentes histoires et on se défini au travers de tous ces petits costumes et de tous ces masques sociaux qui constituent le MOI !

chemin faisant des impacts physique, émotionnel et mental vont ainsi venir modeler l’enfant et lui donner une certaine forme ;
sa personnalité.

Ces impacts qui vont venir le toucher s’inscrivent dans différentes couches et prennent différentes formes.

La construction de la personnalité

L’enfant intérieur va alors commencer à se créer une structure de personnalité :

  • le fait de naître dans un pays, dans une culture, dans un milieu social particulier, la religion pratiquée : c’est l’impact du collectif.
  • la famille dans laquelle je viens m’incarner.
    En naissant, je vais subir des influences qui vont venir caractériser mon enfant intérieur. Je vais recevoir des fidélités à des membres de ma famille, à des valeurs, à des croyances, à des principes. Je vais subir des influences : l’histoire familiale.
  • la couche représentée par le karma qui peut agir dès notre enfance dans notre vie : c’est l’impact karmique.
    En Occident, nous sommes moins familiarisés qu’en Inde à cette conception.
  • un autre aspect caractéristique de mon enfant intérieur : Mon histoire.

L’enfant commence à vivre des traumatismes, des manques, des carences, des peurs. Et pour faire face à cette souffrance non conscientisée, il va mettre en place des stratégies inconscientes et il va se construire une personnalité, son MOI.

L’enfant commence à avoir un regard sur lui et il commence à s’identifier à cette forme qu’il n’a pas choisi.

Par exemple,

Avant la naissance, si la maman enceinte vit des choses difficiles, si elle est fatiguée, si le couple ne va pas bien… l’enfant ne va pas vivre beaucoup d’amour. Si la maman prend des substances particulières (alcool, tabac, médicaments)… l’enfant va être impacté dans son développement. Toutes ces tensions que la maman vit vont avoir un écho sur l’enfant et va laisser des traces.
Peut être que pendant la grossesse l’enfant se sentira seul, il ne sentira pas aimé, pas attendu…

Puis, la manière dont se passe la naissance, ce que va vivre l’enfant au moment de sa naissance. Est-il venu par césarienne, avec des forceps, a-t-il été tenu par les pieds, est-il été accueilli ?…

Si l’enfant n’est pas désiré, cet impact de rejet va s’imprimer dans ses cellules et en grandissant, la blessure de rejet va colorer les différents aspects de sa vie. L’adulte se ressentira alors sans valeur.

Puis, ce que l’enfant va vivre pendant les premières semaines, mois : est-il entouré d’amour, d’attention, se sent-il seul, abandonné, accompagné, valorisé, écouté ?

Puis, ce qu’il va vivre pendant l’apprentissage : est-il valorisé, écouté, reconnu dans ses talents, lui accorde-t-on assez de temps, lui dit-on qu’il est beau, capable ou met-on en avant que ce n’est pas assez, qu’il ne faut pas faire comme ça, qu’il est nul, qu’il est trop dans la lune, trop ceci, trop cela ou pas assez, qu’il peut mieux faire ? …

👉 Ainsi, chemin faisant auprès de toutes les personnes qui s’occupent de lui (les parents, les profs, les éducateurs), l’enfant va subir un certain nombre de traumatismes, de blessures, d’empreintes, de traces et ce jusqu’à l’adolescence et bien sûr, adulte cette « maltraitance » va se poursuivre.

Pour en savoir plus sur les blessures, Lise Bourbeau a écrit plusieurs livres dont « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » : le rejet, l’abandon, la trahison, l’injustice, l’humiliation.

 

Des mémoires qui nous agissent… malgré nous !!

Tous ces impacts et toute l’histoire de l’enfant, de sa conception à aujourd’hui va créer, ce qu’on appelle DES MEMOIRES. Elles vont être à l’origine des comportements de notre propre enfant intérieur qui vont ensuite continuer à nous agir à l’âge adulte.

Ces mémoires remplies d’empreintes, de traumatismes et de blessures vont venir impactés l’enfant. Et petit à petit, l’enfant va oublier qui il est, son « Je suis ».

L’enfant va oublier tout son potentiel magnifique, ses talents ; tous ses trésors intérieurs

A la fin de l’adolescence, le jeune va avoir une image de lui-même rétrécit. Il va oublier, refouler ses talents, tout son potentiel dans les profondeurs de son inconscient.

L’inconscient représente 9/10 de notre personnalité

Le conscient représente 1/10 de notre personnalité

Toutes ces mémoires sont oubliées, refoulées, car elles sont colorées de peur, de rejet, d’abandon, de trahison, d’injustice, d’humiliation…. Et ça fait mal !

Au fil du temps, on met beaucoup d’énergie pour les maintenir au fond de nous-mêmes afin de ne pas les réveiller, et les laisser reposer dans nos profondeurs ; dans notre inconscient.

Alors, on s’est créé une fausse personnalité qui agit sur différents plans : mental, émotionnel et physique. Et pour éviter de souffrir, on a mis en place des stratégies au travers de mécanismes de défense.

Notre ego s’est ainsi au fil du temps substitué à notre être profond et a mis en place toute une mécanique pour éviter la souffrance. Il est devenu notre gardien. Et de manière insidieuse et inconsciente, notre mental inférieur s’est mis au service de notre ego.

La Voie du sentir

Notre ego, qui s’exprime au travers de notre mental et de toutes les limitations conscientes ou inconscientes, nous coupe de la réalité et du moment présent. Et en même temps, il nous dévoile tout ce qu’on a oublié : notre immensité, notre vastitude.

Notre mental est un outil :

                       – lorsqu’il est mis au service de l’ego, il devient froid, mécanique, figé
                         —) le mental inférieur
                       – lorsqu’il est mis au service du cœur, il favorise l’intellec, la perception avec nos sens, l’Esprit peut émerger des profondeur 
                         —) le mental supérieur

Le mental n’a pas de prise lorsque nous sommes dans le moment présent, car alors, le temps n’existe plus.
Mais, quand la conscience est absente, on quitte alors le moment présent. Et notre mental au service de notre Ego qui s’attache au connu, va tout faire pour qu’on soit, dans le passé (qui nous plonge dans des regrets, des remords, de la colère, de la tristesse), ou dans le futur (qui nous fait peur, nous rend impuissant.e…).

Alors pour reprendre notre propre pouvoir et ÊTRE disponible à ce qui Est, le moment présent est la clé.

Ramener constamment notre attention dans le maintenant permet d’accueillir les bavardages du mental, et de réaliser que dans le moment présent, tout va bien… même si le mental construit et raconte d’autres histoires !

Dans cette vigilance à nous-même, nous avons un précieux allié : notre corps et le fait d’être à l’écoute de notre corps et de ses sensations, nous permet de cheminer vers notre “Je suis”.

Cependant, tout dans notre éducation et les conditionnements nous a éloigné de notre corps.

Cela demande alors d’être attentive.f à ce qui se vit dans notre corps et cela demande de muscler notre attention au travers de différentes pratiques quotidiennes ou régulières.

Cela demande de développer notre conscience corporelle, celle qui est le réceptacle de notre Présence et d’être à l’écoute des indicateurs physiologiques qui témoignent de notre présence ou absence (nez bouché-respiration courte-palpitation-tension-contraction….).

 

Pour retrouver à ton rythme ta connexion à ton “Je suis”, je t’invite à découvrir cette pratique sensitive

Dans un premier temps, tu peux l’utiliser sur un cycle de 21 jours. 21 jours pour réinformer tes cellules et créer un nouveau chemin neuronal. Puis, après, l’inviter dans ta vie en étant à l’écoute de ton besoin.

Sur ce chemin du VIVANT, il y a des hauts et des bas et à l’image de la Vie qui se manifeste sous la forme d’un SPIN, on chemine en spirale : des boucles dans des boucles, dans des boucles… qui créent des formes.

Alors, lorsque je me décentre : je ressens des tensions en moi, une agitation, je me sens rattrapée par mes vieux démons, et que je m’éloigne de moi en me laissant aspirée par l’extérieur, ou en me laissant agir par mes ombres… je m’arrête, je me pose, je me dépose en moi, je respire et me recentre, au travers de différents exercices : soit en posant mon attention sur la respiration, sur mon coeur, en récitant un mantra, en pratiquant une méditation… ou au travers de cet exercice : je rallume ma petite flamme intérieure ☀️

J’ai fait cette pratique pendant 21 jours. Au début… je me forçais… puis, rapidement j’ai ressenti une paix intérieure. Et en la pratiquant de manière régulière, une trace s’est inscrite en moi. Maintenant, dès que je suis sur une vague qui m’aspire vers le bas, je Reste avec et cette petite flamme s’allume en moi me permettant d’accueillir, d’illuminer ce qui est présent 🌥️ et me reconnecter à la magie du vivant

 

 “S’il y a un art,
il est l’expression de l’amour

S’il y a un chemin,
c‘est d’avancer en aimant.

S’il y a une connaissance,
c’est en aimant qu’elle viendra.

S’il y a un ciel,
c’est l’Aimé qui l’habite.

S’il y a une vie,
c’est d’aimer l’amour.

S’il y a une réalité,
elle est amour.”

Luis Ansa

💎 Luis Ansa La voie du sentir
Luis Ansa est le fondateur de la Voie du sentir. C’est une voie d’attention, un art de vivre au quotidien qui nous réconcilie avec notre corps, nos sens, nos différentes mémoires. 
Luis Ansa transmet des outils pour sortir de notre enfermement pour aller vers notre liberté intérieure et devenir ce qu’il appelle un “porteur d’amour”.