AU-DELA DES HISTOIRES QUE L’ON SE RACONTE

SORTIR DE SA PRISON DOREE

 

Sur 24 heures, nous avons environ 70.000 pensées qui nous traversent !!! et le bavardage du mental peut être omniprésent ! 
érigeant en nous un système de pensées animé par des peurs, des manques, des envies d’autres choses… tellement d’histoires qui se racontent nous maintenant soit dans le passé, soit dans le futur ; en un mot dans un voile d’illusion qui nous éloigne du VIVANT.

Il ne s’agit pas de s’obliger à ne plus penser… car c’est encore là, un mouvement qui VEUT quelque chose, qui attend un résultat… et qui inlassablement entraîne fatigue car une résistance s’invite dans l’expérience qui se donne à VIVRE.

Alors, OUI… plutôt que de vouloir autre chose que ce la vie nous propose de vivre, le mouvement est de s’y ABANDONNER.

car… tant que je lutte et combat… j’entretiens ce contre quoi je lutte !!! je m’épuise !!! et me vide de mon énergie !!!

Tant que je lutte, je nourris le bavardage incessant de mon mental inférieur qui piloté par l’égo se complaît à fond dans ce rôle, car sa principale peur est de mourir. Donc, le personnage pour se sentir exister adore raconter 1000 et 1 histoires… teintées de désir, de rêve, de projets… d’envie d’autres choses que ce qui EST.

Chaque jour, nous nous racontons des histoires… Certaines histoires reviennent peut être de manière récurrente…

Toutes ces histoires racontées correspondent peut-être à un passé lointain en lien avec une mémoire de manque, de peur, de frustration, d’insatisfaction, de colère, de désespoir… Une histoire qui a été transformée, retransformée, retransformée encore… encore et encore… qui se colore des sensations, des émotions, des pensées présentes… retransformant à nouveau cette histoire qui se raconte !

Il n’en reste alors qu’une mémoire, un vestige. L’histoire qui est racontée là.

Petit, jusqu’à environ 1.5 ans, 2 ans… nous ne sommes pas encore entrées.s en résonnance avec les mémoires de nos parents… puis, petit à petit, nos tissus finissent par s’imprégner de toutes ces histoires et par y coller, y être fidèle… Alors, naît le personnage. L’enfant commence à se percevoir “c’est moi’, “c’est à moi”. Il commence à percevoir son corps et les bornes temporelles qui y sont associées : avec sa naissance et sa mort ; avec un début et une fin. Et l’urgence de devoir se réaliser…

Comme notre personnage s’enferme dans cette illusion, il finit par s’enfermer dans un verre d’eau. Et dans ce verre d’eau les mêmes pensées tournent en boucle… tel ce hamster qui tourne dans sa cage. Nous restons enfermées.s dans la même façon de penser, avec les mêmes sujets qui tournent en boucle…

Toutes nos constructions mentales tourneraient autour de 5 sujets… et notre monde existerait qu’au travers de nos sujets qui tournent en boucle… d’où bien sûr, une sensation d’étouffement, d’enferment qui se fait ressentir un jour pas comme les autres !

Qu’est-ce qui fait que l’on s’accroche coûte que coûte à nos histoires ? T’es-tu déjà demandé.e pourquoi tu t’y accroches et qu’est-ce qui fait que tu te coupes de l’ouverture à d’autres sujets ? 

Une partie de nous s’attache à ses souvenirs, à sa mémoire. Ce qui est entretenu également par le langage de nos molécules d’eau qui au travers des crispations nous maintient dans cet attachement à des illusions. Nous nous soumettons à une contraction de nos liquides et nous restons focalisées.s dessus… Toute notre attention est braquée dessus ! quelle énergie nous dépensons !

Ces histoires, ces pensées parlent de notre besoin d’exister… besoin d’exister coûte que coûte et en plus d’avoir raison… Mais, c’est notre petit moi qui s’accroche… notre égo ne supporte pas d’être remis en question… il vit dans cette illusion de sa naissance et de sa mort. Dans cette vérité absolue entre ces 2 bornes : la naissance et la mort ; vérité qui devient sa réalité. 

Mais, lorsque le voile de l’illusion se dissout… que reste-t-il ? 

Que se passerai-t-il si nos histoires fabriquées étaient remise en question, et pouvaient s’abandonner à leur illusion et au vide qui s’en suit

 

💡Ce que je t’invite à faire est un pas de côté sur des allants de soi, prendre de la distance par rapport à ces histoires.

Tout d’abord, d’être attentive.f à ces pensées récurrentes présentes en toi et à les noter sur ton Cahier de voyage.

Pour ensuite, t’ouvrir à la disponibilité à l’inconnu, au grand mystère, à la VIE. Oser t’ouvrir à une autre réalité en regardant autrement ce que tu vis. 

OSER regarder qu’au travers de toutes ces histoires présentes, des loyautés se manifestent et des peurs se racontent.

loyautés aux valeurs, aux principes des parents, de la société ; loyauté à un comportement : “Je dois sauver les autres”, “Je dois ne pas décevoir”….. ; loyauté à une façon d’être car il n’est pas facile de reconnaître nos manquements et il peut être plus facile de juger plutôt que de prendre la responsabilité de là où je manque de clarté, d’honnêteté… Je réinvente alors mon histoire en fonction de tous ces espaces que je n’ai pas envie d’investiguer par peur d’êTRE vraiment VIVANT.

OSER voir que si l’on met la PEUR dans un espace plus vaste… au-delà de la naissance et de la mort, face à l’éternité, la peur s’effondre d’elle-même.

Alors quelle histoire j’entretiens en moi ? A quoi je crois dur comme fer ? Qu’est-ce que je me raconte comme histoire et qu’au travers de ces croyances j’ensemence ensuite dans ma réalité ? et ce qui devient mon monde vécu. 

Un combat ? Une lutte ? Une obsession ? Une colère ? Une démission ? Une soumission ? Un enfermement ?

De l’amour ? De la joie ? De la détente ? Un instant amoureux ? De la paix ? De l’accueil ? De l’abandon ? Du lâcher prise ?

 

La CLé : La PRéSENCE

La VIE nous invite à accueillir ce qui est PRÉSENT ; à vivre l’instant qui EST.

S’ouvrir à la DISPONIBILITé à ce qui EST, à l’inconnu, au grand mystère dans nos relations, avec la VIE. Comment serai ta vie si ton écran de cinéma, la fenêtre au travers de laquelle tu aperçois, vis ta réalité… s’agrandissai ? Si tu osais te regarder vraiment… regarder ton homme, ta femme, tes enfants… vraiment !

 

Des rituels au quotidien permettent de créer cet espace en soi, pour se désidentifier des histoires fabriquées avec des désirs associés à quelque chose… puis, dans le quotidien pouvoir être et agir à partir de cet espace de disponibilité à ce qui est.

La clé : des rituels quotidiens 🪔

iLa pratique du PEACE (Processus Empathique d’Abandon Corporel et Emotionnel) permet de défiger le corps de situations, de déprogrammer des mémoires issues de situations non vécues dans l’amour, sortir de nos pensées duelles (bien/mauvais, moche/beau, j’aime/je n’aime pas), pour ouvrir le coeur, retrouver l’espace de silence originel et d’amour inconditionnel.

Elle permet de revenir à un état d’ouverture à ce qui EST, avant les étiquettes, les personnalisations, les identifications. 
Revenir à ce moment originel où l’on ne sait rien, où l’on acceptait d’avancer dans le noir sans repère, sans certitude.

Le PEACE est une pratique qui permet ce détachement pour s’ouvrir à plus Grand que soi et amener dans son quotidien de la disponibilité à ce qui EST. 

Ce protocole neuro-quantique PEACE ouvre le cœur, remet en circulation et libère les mémoires figées dans le corps et décharge l’énergie nerveuse bloquée dans son point d’origine, là où la blessure sensori-émotionnelle a été mémorisée.

Pratique créée par Stéphane Drouet 

 

Une pratique de YOGA, avec 1 ou 2 postures maintenues : le YO PEACE

Cette pratique permet de faire travailler ensemble les deux nerfs vagues afin qu’ils se réhabituent à défiger nos tissus et mettre plus de mouvement, d’espace dans notre corps.

Le nerf vague dorsal est tourné vers le passé et le rôle est de se figer face à un danger,… mais, à force de vivre des refus, des rejets… ce nerf a tendance à se figer… et donc de figer le corps. Alors, même si on a envie d’avancer… quelque chose nous retient, nous empêchant d’avancer avec confiance.
Les molécules d’eau se sont cristallisées et figées dans une certaine orientation et elles ne sont plus capables de télécharger de nouvelles informations ! 

Le nerf vague ventral, qui est tourné vers l’avenir, nous permet de nous abandonner avec confiance à la Vie.   

L’accès à l’illimité, à l’abandon, à l’instant passe par la cohabitation entre ces deux systèmes nerveux. Car, quand le nerf vague ventral est bien développé, densifié, une ouverture à la vie se manifeste de manière plus harmonieuse.

Cette pratique invite à une posture dans sa profondeur, tout en étant disponible à ce qui est et ne pas forcer… Et quand la posture se trouve, l’invitation est d’arrêter de chercher autre chose, arrêter de forcer et de rester dedans… et peut être de sentir un peu plus de souplesse, un peu plus d’espace. 

Pratique créée par Stéphanie Laville