LA VULNERABILITE : UNE ODE A LA VIE
sortir de sa prison dorée
QUE d’INJONCTIONS nous avons reçu de la part de nos parents, de la société, du collectif et consciemment ou inconsciemment, nous avons intégrées et que nous validons quotidiennement !!
« SOIS FORTE »
« Débrouille-toi tout seul.e », « Il faut être courageux », « Dans la vie, il faut savoir se battre », « Arrête de geindre et bats toi », etc…
Toutes ces injonctions se sont transformées insidieusement en petites voix tyranniques à l’intérieur de nous-mêmes et sans qu’on les remettent en question, elles nous agissent en nous imposant de ne surtout montrer aucune faiblesse. Il faut toujours se montrer fort.e pour ne pas laisser paraître ses faiblesses… ni à son amoureux, son amoureuse, ses ami.es… sinon…
💡 Que se passerait-il si j’osai montrer ma vulnérabilité ?
Dans un premier temps, je t’invite à mettre un peu de clarté en toi et à identifier en les écrivant sur ton cahier d’exploration, les croyances limitantes, les peurs, et les habitudes qui se sont misent en place dans ta vie.
Puis, dans ton quotidien, observe toutes les situations qui te mettent en lien avec cette croyance.
Bien souvent, le comportement qui résulte de cette croyance :
orienté résultat, la personne cache fortement ses émotions, même positives, et montre toujours une « façade ». Estimant qu’il faut se débrouiller seul.e, elle est souvent autonome et indépendant.e. Elle a une grande résistance à la pression et sait gérer des situations difficiles mais peut prendre des risques très importants.
Ce que cela implique :
Il ne faut pas montrer ce qu’on pense ou ce qu’on ressent. Ce comportement entraîne souvent une certaine dureté avec soi-même et avec les autres. Il est alors difficile de faire confiance, de s’abandonner complètement !
Il existe bien sûr d’autres injonctions qui ont comme conséquence une façon de se comporter, de penser, d’être au monde :
« Sois parfait.e » : avec un besoin de contrôler.
« Fais plaisir » : essaie toujours de satisfaire les autres, même si c’est à son détriment.
« Fais un effort » : déploie une très grande énergie, ne ressent pas ses limites, ne sait pas s’écouter. Il faut réussir…
« Dépêche-toi » : il faut aller toujours plus vite, l’efficacité avant tout…
et tant d’autres… à toi de les découvrir, de les reconnaître au travers de ce qui tu expérimentes dans ta vie.
Avec toutes ces injonctions qui se manifestent au travers de différentes habitudes, au fil du temps, des murailles se sont érigées qui nous font rester dans « le connu » et il devient très difficile d’en sortir et d’aller vers l’inconnu.
Alors, nous avons tendance à rester enfermé.es sous ce dôme et à nous cogner contre les différentes parois pour rester fidèl.e et loyal.e à « l’amour » que nous avons reçu !
Et un jour, on peut prendre conscience que toute notre vie est bordée par la honte ; perdu.e entre bien faire et mal faire, réussir et échouer…
La honte naît de la culpabilité qui amène à l’impuissance et à l’enfermement dans des peurs. Ces peurs qui sont là pour sécuriser ce périmètre qui est autorisé !
Nous sommes alors prisonnier.ères de cette citadelle de l’oubli, avec la difficulté à dépasser les frontières de l’interdit.
Puis, un jour pas comme les autres, une envie d’explorer, une envie de dévoiler ces frontières amène sur le chemin de l’autorisation, pour s’autoriser à être infidèle à tous nos contrats de loyauté, et infidèle à l’interdit !
Et si la honte s’effondre, car alors perçue comme une histoire, toute la chaîne vacille sur elle-même et la joie libre d’être se dévoile.
Ce qui cache ta vie la rend plus forte en ôtant son voile
La vulnérabilité est la Beauté de l’être humain. Sa Beauté pure car elle EST. La vulnérabilité n’est pas un mouvement d’être à terre, c’est une ode à la Vie, à l’ÊTRE, à l’Amour.
Pourquoi plier t’est-il si difficile ? La vulnérabilité ou non est le reflet de la souplesse de tes molécules d’eau qui se manifestent au travers de tes contractions ou dilatations. Un reflet de ta capacité à aimer l’Amour.
Être vulnérable, est-ce pour autant perdre la face ?
Qu’y-a-t-il de plus beau que la Beauté ? La beauté de se livrer à cœur ouvert ?
La Vie est vivante. Elle te dit « oui » un jour, puis « oui mais » le lendemain, elle te dit « non » ensuite, rien n’est plus vivant que son film. Rien n’est plus en joie que la joie. Or la joie est le vivant.
Il est temps pour toi de prendre conscience que tu vis dans un monde inversé où ce qui est mort est considéré comme vivant ; et ce qui EST VIVANT est emprunt d’incertitude et de peur !
Alors, tu te caches, mais sans cesse la vie te dévoile ton secret. Sans cesse la vie te montre en miroir ces jeux de pouvoir qui se trament dans l’ombre et qui empêche l’être profond de VIVRE, de RESPIRER, d’ÊTRE dans sa quintessence.
Alors, oui le monde s’est construit à l’envers et l’être s’est coupé de son essence. Il suffit de comprendre que ce renversement met l’être humain à la merci de toute forme de domination, de soumission, d’infantilisation. En prendre conscience avec humilité et décider avec courage que « ça suffit », et de prendre son propre pouvoir.
La Vie est muselée derrière ta vulnérabilité, la Vie est bafouée derrière ton masque. Le sens-tu ?
Ta vulnérabilité te mène Vers l’invulnérabilité et vers ta puissance intérieure
Tout secret dévoilé révèle le Grand mystère.
La révélation suprême du Vivant. Derrière ta vulnérabilité, derrière ta honte, la Vie t’attend au centuple. Derrière, aimer sans raison, aimer sans avis est ton temple. Ta vulnérabilité te rend invulnérable. Derrière ton secret se cache le secret de l’Existence. Imagines-tu le cadeau que tu te fais en le dévoilant ?
Tu as oublié ce qui se cache derrière la citadelle de la vulnérabilité et de la honte. Tu as oublié qu’il n’y avait pas de citadelle à l’origine, tu as oublié que tu as toi-même créé autrefois cette citadelle. La citadelle de l’oubli. Tu as oublié que tu es la le seul.e puni. Tu as oublié que tu as créé cette citadelle du mensonge pour ne jamais l’oublier. Pour toujours t’en rappeler.
et pour un jour choisir de VIVRE et d’honorer le vivant.
La CLé : La PRéSENCE
La VIE nous invite à accueillir ce qui est PRÉSENT ; à vivre l’instant qui EST.
S’ouvrir à la DISPONIBILITé à ce qui EST, à l’inconnu, au grand mystère dans nos relations, avec la VIE. Comment serai ta vie si ton écran de cinéma, la fenêtre au travers de laquelle tu aperçois, vis ta réalité… s’agrandissai ? Si tu osais te regarder vraiment… regarder ton homme, ta femme, tes enfants… vraiment !
Des rituels au quotidien permettent de créer cet espace en soi, pour se désidentifier des histoires fabriquées avec des désirs associés à quelque chose… puis, dans le quotidien pouvoir être et agir à partir de cet espace de disponibilité à ce qui est.
La clé : des rituels quotidiens 🪔
La pratique du PEACE (Processus Empathique d’Abandon Corporel et Emotionnel) permet de défiger le corps de situations, de déprogrammer des mémoires issues de situations non vécues dans l’amour, sortir de nos pensées duelles (bien/mauvais, moche/beau, j’aime/je n’aime pas), pour ouvrir le coeur, retrouver l’espace de silence originel et d’amour inconditionnel.
Elle permet de revenir à un état d’ouverture à ce qui EST, avant les étiquettes, les personnalisations, les identifications.
Revenir à ce moment originel où l’on ne sait rien, où l’on acceptait d’avancer dans le noir sans repère, sans certitude.
Le PEACE est une pratique qui permet ce détachement pour s’ouvrir à plus Grand que soi et amener dans son quotidien de la disponibilité à ce qui EST.
Ce protocole neuro-quantique PEACE ouvre le cœur, remet en circulation et libère les mémoires figées dans le corps et décharge l’énergie nerveuse bloquée dans son point d’origine, là où la blessure sensori-émotionnelle a été mémorisée.
Pratique créée par Stéphane Drouet
PEACE : oser sa vulnérabilité
Une pratique de YOGA, avec 1 ou 2 postures maintenues : le YO PEACE
Cette pratique permet de faire travailler ensemble les deux nerfs vagues afin qu’ils se réhabituent à défiger nos tissus et mettre plus de mouvement, d’espace dans notre corps.
Le nerf vague dorsal est tourné vers le passé et le rôle est de se figer face à un danger,… mais, à force de vivre des refus, des rejets… ce nerf a tendance à se figer… et donc de figer le corps. Alors, même si on a envie d’avancer… quelque chose nous retient, nous empêchant d’avancer avec confiance.
Les molécules d’eau se sont cristallisées et figées dans une certaine orientation et elles ne sont plus capables de télécharger de nouvelles informations !
Le nerf vague ventral, qui est tourné vers l’avenir, nous permet de nous abandonner avec confiance à la Vie.
L’accès à l’illimité, à l’abandon, à l’instant passe par la cohabitation entre ces deux systèmes nerveux. Car, quand le nerf vague ventral est bien développé, densifié, une ouverture à la vie se manifeste de manière plus harmonieuse.
Cette pratique invite à une posture dans sa profondeur, tout en étant disponible à ce qui est et ne pas forcer… Et quand la posture se trouve, l’invitation est d’arrêter de chercher autre chose, arrêter de forcer et de rester dedans… et peut être de sentir un peu plus de souplesse, un peu plus d’espace.
Pratique créée par Stéphanie Laville
Yo Peace : Une relation difficile, avec soi, les autres, la vie vécue comme vulnérable et en même temps honteuse