L’année a été rude et confrontante ; intrigante et fatigante !

Les événements extérieurs sont venus… et ils continuent à venir, nous toucher dans nos habitudes, dans nos croyances, dans ce que nous avions édifié : un mode de vie, une façon d’être, un certain état d’esprit !

Ce qui était impassable, irréaliste est devenu une réalité !

Et cela entraîne des secousses, des failles, des retournements, des incompréhensions, de la colère, de la tristesse :
face à ce que renvoie l’extérieur, il est difficile de rester insensible, de ne pas être touché, de faire comme si ça n’existait pas et de continuer à vivre, à être « comme avant ».

Arrivez-vous à prendre un peu de hauteur et aujourd’hui, comment vous positionnez-vous par rapport à votre rapport à la vie ?…. comme avant ? ou avec un plus de conscience ?

Cette crise en nous confrontant à notre plus grande peur : la peur de mourir ; et à notre besoin le plus présent : le besoin de sécurité, nous a aussi mis en lumière les absurdités d’un système qui ne respecte plus le vivant. Elle nous permet aussi de reconsidérer notre relation à nos modes de consommation, de production ; notre relation à nous-même, aux autres et au vivant ! 
Au-delà des querelles et des envies d’avoir raison, elle nous questionne sur notre valeur la plus fondamentale : la liberté extérieure, mais également, elle nous interpelle sur notre liberté d’être

J’aime à rappeler qu’en Chinois, le mot crise veut dire Weiji. Ce mot comprend 2 caractères. Et il est passionnant de voir que la crise est la concomitance du DANGER et de l’OPPORTUNITE : c’est une occasion au cœur du danger.

celui qui ne voit que le danger passe à côté de l’opportunité sans la voir ; celui qui ne voit que l’opportunité peut prendre de gros risques…

Notre état d’être

En prenant conscience de cette réalité, en prenant conscience que derrière notre réalité, existe une autre réalité… on peut s’arrêter le temps d’une pause… et faire un choix en conscience pour cheminer pas à pas vers une transformation de son état d’esprit.

Lorsque l’on ne chemine pas dans la connaissance de soi-même, on a tendance à être enfermé.e dans notre prison dorée et à être dans un état d’être réactif dans lequel on fonctionne en mode pilotage automatique et dans la reproduction de nos vieux schémas du passé !

Alors, notre alignement est déséquilibré...

          💔 Au niveau du cœur : on est secoué par des émotions : de la tristesse, de la colère, de la peur…

         ☠️ Au niveau du mental : on est enfermé dans des pensées qui tournent en rond et qui s’imposent de manière obsessionnelle

         👻 Au niveau du corps : on ressent des douleurs physiques, des maux et une grande fatigue

Cela demande un déclic et du courage d’oser passer d’un état d’esprit où l’on cherche à tout contrôler, tout sécuriser où l’on reste enfermé.e dans ses peurs, ses doutes, ses problèmes, ses jugements ……

à une présence centrée dans un état d’esprit ouvert, où l’on accueille ce qui est avec confiance et avec une sensation d’harmonie avec soi-même et le monde !

Alors, notre alignement s’équilibre

          💖 Au niveau du cœur : j’ouvre mon cœur, et je ressens une confiance, je m’ouvre à la vie

          🎨 Au niveau de la tête : je suis curieuse, je fais le choix de lâcher prise. Je sais que je peux m’appuyer sur telle facette de moi pour prendre de la hauteur, faire preuve de discernement et apprendre ce que la vie me donne à vivre. Ma vie se colore de 1000 et 1 nuances

          🏄‍♀️  Au niveau du corps : je suis dans l’ouverture et capable de passer à l’action au travers des petits pas, dans le moment présent. Je surfe sur les vagues du vivant

La puissance du moment présent

Cet alignement ne s’impose pas : il se travaille, il se cultive, il se nourrit chaque jour.

Chaque jour la vie m’envoie des occasions de grandir, des occasions d’accueillir mes déséquilibres, des occasions de lâcher prise !

Chemin faisant, j’intègre de plus en plus cet apprentissage que j’ai entendu au travers de différents enseignements : l’extérieur entre en résonnance avec ce qui vit en moi ; l’extérieur est un miroir de ce qui vit en moi ! Ce que je perçois de l’extérieur me renvoie à ce qui vit en moi…

Si je ressens de la tristesse, la vie me montre cette tristesse qui vit en moi. Mais, quelque chose en moi se révolte : « face à ce que l’on vit, face à la crise, il y a bien des raisons d’être triste ! »…

Oui, et en même temps, indéfiniment, je peux rendre l’extérieur, je peux rendre l’autre responsable de ce que je vis ! Et en agissant ainsi, je me considère comme une victime qui subit tous les desideratas provenant de l’extérieur.

La première fois que j’ai entendu cette sagesse, je ne l’ai pas écouté ; elle a glissé sur moi.
La deuxième fois qu’elle a résonné dans mes oreilles, elle m’a interpellé ; mais, ne voulant pas être dérangée dans mes croyances et habitudes, elle a à nouveau glissé sur moi.

Eh oui… avant qu’une sagesse entre dans notre cœur, elle se heurte à un certain nombre de systèmes mentaux, des systèmes de croyances que l’on a mis en place au fil du temps et auquel on s’attache coûte que coûte.

Alors :

          🙈  je suis aveugle. Je ne vois plus les trésors de la vie et je n’invite plus le merveilleux dans ma vie
         
          🙉  je suis sourd. Je n’entends plus les messages de mon être profond

          🙊  je suis muet. Je ne mets plus de mots sur mes maux

          🐵 Aujourd’hui, je fais un choix en conscience : je vois, j’entends, je ressens, j’intègre, je vibre et je partage toute la puissance de cette sagesse

Et quelle richesse !!

Dans le moment présent,

Je chemine pas à pas vers la connaissance de moi-même.
Je chemine pas à pas à la rencontre de moi-même.
Je ne me perds plus dans les méandres de ma pensée avec mon mental inférieur qui me raconte 1000 et 1 histoires…

En étant consciente de cette résonnance qu’il existe entre moi et l’extérieur, dans le moment présent, je deviens l’observatrice de moi-même et à l’écoute de ce qui vient me toucher.

Je ne rends plus l’autre ou l’extérieur responsable de ce que je vis. Et en reprenant la responsabilité de ce que je vis, je me re-connecte à ma souveraineté intérieure. Je peux alors co-créer une vie qui me ressemble.

« Plus les hommes seront éclairés et plus ils seront libres » Voltaire

La nécessité du LACHER PRISE… oui, mais comment !!

Pendant toute cette année, la vie m’a permis d’expérimenter ce lâcher prise…

au début, je luttais, je m’accrochais, je résistais… J’avais décidé coûte que coûte de faire telle chose, en ne cessant de me juger et de me comparer… et mon exigence me maintenait dans un état de souffrance… mais qui en moi avait décidé ?? le juge censeur ? le contrôleur ? la perfectionniste ?

alors, je me suis pris des murs… les murs de ma prison dorée !

J’ai ressenti beaucoup de tristesse, de colère, de frustration…

Jusqu’au jour où j’ai pris conscience que l’insatisfaction l’emportait sur la joie à être et à faire !
là, j’ai pris une grande claque. Et j’ai fait le choix, en conscience, de ne plus rester enfermée dans ces mécanismes répétitifs et de VOIR différemment, de SENTIR ce qui se donnait à vivre.

En posant mon attention sur ce qui se passait à l’instant T, en étant l’observatrice de ce que je vivais… j’ai accepté de lâcher ce que je faisais, j’ai dit STOP et j’ai accepté encore… de plonger en moi !

En m’appuyant sur cet outil merveilleux qui est en chacun de nous, la RESPIRATION, j’ai de plus en plus reconnu, ressenti et accueilli les sensations.

J’ai posé mon attention uniquement sur les sensations au niveau de mon corps… bien sûr, au début 1000 et 1 pensées me traversaient, m’amenant à trouver 1000 et 1 raisons de rester enfermée dans cet espace d’inconfort, ou de faire comme si ça n’existait pas et donc de me nier.

Chemin faisant, en reconnaissant ce que je vivais dans le moment présent, en ramenant ma conscience dans cette immense antenne qu’est notre corps, en mettant du mouvement dans tous ces espaces fermés en moi, j’ai senti que l‘énergie circule et me traverse.

Au travers de mon corps et de ses sensations, je m’ouvre à un autre espace, à ma présence. Je m’abandonne à l’intelligence de la vie qui crée à chaque instant. J’accueille mon impuissance et je la libère.

Et plus, je l’accueille, plus je mets de la respiration dans ces mémoires engrammées, plus je les intègre. Car derrière chaque résistance, chaque mémoire, il y a de la vitalité, de la sagesse, de la puissance quand on accepte de se laisser traverser !

Se laisser traverser et s’ouvrir à la magie de la vie (✿◠‿◠)

L’impermanence est au cœur de la vie et c’est cette impermanence qui nous fait évoluer.

Quand on est au cœur de la tempête : au cœur de nos résistances, de nos exigences, de nos combats, de nos luttes… on a pas forcément envie de les accueillir, on a envie que ça passe car c’est inconfortable.

Mais, tant qu’on veut sortir de l’expérience que l’on vit, tant que l’on veut sortir de cet espace d’inconfort, on l’entretien à l’intérieur de soi.

C’est quand j’accepte de vivre l’expérience, ressentir et me laisser traverser, que je peux la transformer… et c’est dans le moment présent.

La seule manière de vouloir sortir de quelque chose est d’arrêter de vouloir en sortir !
Je fais le choix d’arrêter le combat et de m’abandonner… joyeusement… à la vie !

Je fais le choix de LACHER PRISE, de me détendre dans l’expérience.
Accepter de me détendre c’est accepter de relâcher mon corps physique, de relâcher toutes ces tensions… qui insidieusement s’immiscent et prennent racine en nous.

Lâcher prise demande donc de l’humilité,
celle de reconnaître que je ne peux pas trouver la solution, celle de reconnaître que ça ne se passe pas comme “je” l’avais prévu…

Lâcher prise demande aussi d’accueillir sa vulnérabilité,
plus je l’accueille, puis je me reconnecte à sa puissance associée et plus j’autorise également l’autre à accueillir sa propre vulnérabilité

Et, plus j’accepte, plus j’accepte, j’accepte, j’accepte encore et encore, j’accepte… plus je m’ouvre à un espace de réceptivité… plus l’inconfort cesse, plus je m’ouvre à une autre réalité, à plus grand que moi et à la magie de la vie 😊

Pendant des années et des années, on a été tellement habitués.es à contrôler, à être enfermés.es dans nos conditionnements, que le lâcher prise demande à être cultivé, nourrit.

🏵️  Il se cultive au quotidien, au travers de l’observation attentive à toutes les expériences et personnes qui viennent à soi

🏵️  Il se nourrit au travers de différentes méthodes, pratiques qui apportent de la détente au corps, à la tête et au cœur

🏵️ Il se ressource dans les creux et les pleins de la nature

Le corps en mouvement : Lâcher prise

Je vous propose une activation en conscience pour vous permettre de :

          🔥 prendre conscience de votre corps

          🔥 sentir les sensations, les perceptions

          🔥 réinvestir votre conscience dans votre corps

          🔥 remettre du mouvement dans tout votre corps

          🔥 sentir l’énergie qui circule et te traverse

          🔥 créer un état de réceptivité et de créativité

          🔥 vous re-connecter à votre intuition

Avant de commencer, je vous invite à créer les conditions propices à ce voyage :

          🏮 ambiance tamisée
   
          🏮 bougie et/ou encens / huiles essentielles

          🏮 un plaid

          🏮 boire un verre d’eau avant et après

J’utilise un bol tibétain pour ouvrir cet espace sacré et pour annoncer la fin, je ferai chanter également le bol tibétain.

A la fin, prenez le temps dont vous avez besoin pour revenir à la réalité ici et maintenant et sentir ce profond lâcher prise.

bon voyage (❍❛‿❛❍❋)

Pour pratiquer cette activation en conscience, c’est ici :

J’espère que vous avez apprécié les bienfaits de ce voyage.
N’hésitez pas à partager votre ressenti, vos commentaires 🙂

Dans votre quotidien, dès que vous avez du mal à lâcher prise, dès que vous êtes enfermé.e dans la répétition de vieux schémas du passé, dans des habitudes, je vous invite à refaire cette activation en conscience et en mouvement… indéfiniment… autant de fois que nécessaire 😊