La voie de l’Unité et de l’Harmonie,
au travers de la réconciliation du masculin et du féminin
Aujourd’hui, tout dans le vivant nous invite à remettre du vivant en nous
à ensemencer des perles de beauté pour honorer le fait d’être vivant
et tout dans le vivant, nous met face à l’impermanence des choses, au fait que rien ne dur, que tout bouge, que tout se transforme… à chaque instant.
A chaque instant, nous faisons l’expérience d’une petite mort car l’instant qui est n’est jamais l’instant qui était et ne sera jamais l’instant qui sera !
La vie nous offre aussi d’autres expériences plus significatives pour expérimenter le détachement, la petite mort : un mal être dans le travail, un licenciement, une démission, une rupture, un déménagement, un conflit, un changement de vie, une ombre qui émerge des profondeurs…
Toutes ces expériences peuvent être subies, mais elles peuvent aussi être source d’enseignement… pour nous apprendre à lâcher prise… à nous détacher de tout ce qui nous entrave, à lâcher nos illusions, toutes nos illusions et à traverser ce voile d’illusion… afin de vivre de manière plus détachée et plus libre, plus en harmonie avec ce qui est et, pour que quand le grand jour de notre mort arrivera, nous soyons prêt !
Mais, en tant qu’être humain, nous vivons comme si nous avions oublié que nous allions mourir, un jour ou l’autre. on se le cache, on nous le cache et ça devient notre plus grande peur : celle de mourir. alors, on met toute notre énergie pour essayer de lutter, contrôler les choses. on résiste à l’expérience qui vient à nous et on finit par nager à contre-courant du vivant et on en oublie d’être, d’exister et d’être vivant !
Et d’un point de vue symbolique, tout ce qui se rapproche de la mort nous tétanise. la période que nous vivons est très anxiogène pour beaucoup d’entre nous car la peur, le manque, le vide, le changement règnent en maître et nous font côtoyer l’incertitude.
Face à ces tempêtes intérieures et extérieures, nous sommes invitées.s à être et à faire autrement, à changer nos habitudes, à vivre différemment, à changer de travail si besoin, à se remettre en question, à descendre en soi, à rencontrer nos croyances limitantes, nos habitudes, nos anciens paradigmes, à changer le regard que nous posons sur les choses et à maîtriser notre mental et notre émotionnel pour créer la réalité que nous souhaitons… à oser être soi pour goûter à la saveur de la vie et je sentir vivant.e !
Toutes ces pertes de repère nous renvoient à ce qui nous agit le plus intensément dans nos profondeurs, la peur de la mort.
💡 Et si… Et si… et s’il ne te restait qu’un mois à vivre... Que ferais-tu ? Qui serais-tu ? Comment te comporterais-tu ? Que réaliserais-tu ?
Ferme les yeux un instant… expire profondément toutes tes résistances jusqu’au bout de l’expire et laisses toi inspirer en laissant les images, les sensations venir en toi. Prends le temps et sens !
Accueille-toi dans tes creux et tes pleins… des pleurs peuvent émerger… des prises de consciences… une joie… une extrême douceur…
Ose te connecter à ta partie féminine, à celle qui EST, mais qui bien souvent, est étouffée.
C’est celle qui initie l’être humain à capter la vie et non à la comprendre, à capter la vie et non à la penser, à capter la vie et à rayonner.
💡 Après cet exercice, tu peux en profiter pour écrire la Liste de mes envies : Que veux-tu avoir réalisé avant de mourir ?
Le Phénix nous l’enseigne : mourir afin de renaître de nos cendres
Tant que je résiste à ce qui est. Tant que je m’accroche à cette ancienne version de moi-même. Tant que les mêmes schémas du passé se répètent indéfiniment et m’agissent de manière inconsciente. Tant que je lutte contre le flux de la vie…
je nourris le morbide en moi, le mort-vivant, et je survis.
Alors que quand j’accepte de laisser mourir, quand je fais le choix d’arrêter de me nier, de me dévaloriser, quand je fais le choix de me désidentifier de ce personnage que je crois être ; quand je fais le choix d’oser être qui je suis, j’entre dans un processus alchimique de transformation et de régénération.
Le renouveau ne peut advenir sur de l’ancien. Tout nous invite à déconstruire l’ancien pour renaître au nouveau. C’est une mort symbolique où l’on va déconstruire tous nos anciens paradigmes, regarder la mort en face et commencer par se connaître, se re-connaître pour apprendre à s’aimer dans sa totalité, avec ses qualités et ses défauts. A se remplir d’amour.
Agissent en nous des mémoires « négatives », mais il existe aussi d’autres type de mémoires, des mémoires « positives », d’amour, d’harmonie, de joie.
Cette mémoire d’amour est aussi appelé le Principe premier, l’unité. Et ce principe est double, à la fois mâle et femelle. Dans la chine ancienne, on l’a appelé le Tao.
Dans le Tao, se trouvent réunis le principe masculin, Yang et le principe féminin, Yin.
Chaque être humain a ces deux principes qui agissent en lui, et en tant que femme ou homme, on est davantage agit par notre propre polarité.
» Ces deux principes, Yin et Yang, sont des réalités sur le plan cosmique mais aussi dans l’être humain.
Et ils étaient au départ, parfaitement équilibrés, mais l’homme de pouvoir et de savoir les a peu à peu séparés.
Progressivement, Yin, le féminin, écrasé, n’étant pas nourri, a diminué tandis que Yang, le masculin, n’a cessé de grandir.
Aujourd’hui, nous avons un masculin puissant, énorme, et un féminin, tout petit.
L’homme est séparé de la femme et la femme de l’homme. Ils sont unis par une force d’attraction biologique et sexuelle,
mais il n’y a plus le tao autour d’eux » Luis Ansa – La Voie du sentir
Au fil du temps, insidieusement, au nom du Pouvoir, nous avons désacralisé la vie par la mécanicité de la pensée. Nous avons oublié que nous étions constituées.s de ces deux énergies. et, subrepticement, la partie masculine s’est imposée.
La partie masculine n’est ni bonne ni mauvaise, elle est ce qu’elle est. Elle exécute, elle structure, elle matérialise les choses. Elle est donc précieuse, mais elle a une fonction qui est autre que celle de savoir aimer. Par contre, la partie féminine peut aimer.
La pensée masculine est une pensée prisonnière du pouvoir du mental. Elle génère des formes rationnelles, logiques et conceptuelles. C’est une pensée spéculative, accumulative et associative. Elle est issue d’associations mentales et fonctionne de façon comparative et déductive.
Et quand elle use de son pouvoir, et que l’on se retrouve en proie au mental inférieur, elle devient mécanique, froide, calculatrice.
Elle se fige et ne permet plus d’être au contact du vivant et de ses sens. Quand elle se vide de sa substance, l’énergie masculine devient alors pénétrante et conquérante dans le non-respect de toutes les formes de vie.
Aujourd’hui, le déséquilibre du principe masculin est mis en lumière : la colonisation, les guerres, la domination de la nature pour l’exploiter et la réduire, l’exploitation de l’être humain, les inégalités, les injustices…
Cette période que nous vivons et qui m’a entraîné dans mes profondeurs m’a fait prendre conscience que cette énergie morbide se manifeste également en moi.
Et j’avais à cœur de partager sur ce sujet car la vie m’a fait vivre des expériences douloureuses, mais tellement nécessaires qui me révélaient ce miroir : la fermeture de mon cœur – la mécanicité de certaines de mes pensées et certaines de mes actions – le besoin d’être admirée – la manipulation – le mépris…
au travers de ces épreuves, j’ai mis en lumière en moi une zone d’insensibilité qui me coupe de moi-même, de mon être profond et des autres. J’étais endormie, et j’ai laissé ce mécanisme froid et métallique s’imposer en moi et auprès des autres.
Alors, oui Oser être soi demande de l’humilité et appelle à se re-connecter à cette partie féminine en soi.
Nous vivons une époque dans laquelle il y a une rupture profonde de valeurs. Et cette époque appelle de tous ses vœux, la partie féminine.
Le féminin, c’est un autre monde : il est accueil, captation, intériorisation, résonance.
Alors que la partie masculine de l’homme et de la femme a besoin d’être admirée, la partie féminine a besoin d’être aimée. Elle a besoin de cette énergie d’amour pour exister.
« Les hommes vont devoir faire un sacré effort, mais les femmes aussi, parce qu’elles sont devenues trop masculines.
C’est le résultat de siècles et de siècles de conditionnement masculin,
parce que les femmes ont été conditionnées par une pensée et une éducation masculine qui leur ont été imposées.
Elles ont perdu le contact avec leur féminin parce qu’on a voulu en faire des servantes muettes.
Sois belle et tais-toi ! Ainsi, le féminin a reculé, reculé, reculé… » Luis Ansa
Mais, n’oublions pas, aussi longtemps que l’on lutte contre la pensée masculine, on la nourri en nous et on lui donne de plus en plus de force… et chemin faisant, on se perd de vue. La pensée féminine est issue d’une captation et d’une aimantation, et non d’une lutte. elle est donc créative, car, en captant, elle devient féconde.
Notre partie féminine a besoin de retrouver sa dignité, ses valeurs, sa parole, sa pensée, ses émotions et sa mémoire. Les cercles de femmes témoignent de cette nécessité à réparer ce féminin blessé, désacralisé et à panser, à restaurer la sororité, et le féminin sacré.
Ce chemin ne passe pas par le mental. Pour se manifester, notre partie féminine a besoin d’être nourrie, au travers de l’écoute sensible, de la perception de nos sensations corporelles. Quand la sensation est présente, elle capte et l’être profond le reçoit.
Pour se manifester, notre partie féminine a aussi besoin de silence, de calme, de la suspension de toute agitation.
Il est urgent de réhabiliter le féminin en soi, mais il est précieux d’être mesuré.e, car pour être, nous devons sans cesse danser de manière harmonieuse pour ajuster le juste équilibre entre ces deux polarités.
» Si on te demande qui tu es, réponds : Je suis tout repos et tout mouvement ! «
Mais, tant que le petit hamster tourne en rond, tant que mon mental inférieur s’agite, tant que je cherche à analyser, à vouloir mettre dans des cases et tant que je suis dans des récriminations, des lamentations, des critiques… je ne suis plus en mesure de faire preuve de discernement et je ne laisse pas le merveilleux s’exprimer en moi et tout autour de moi.
J’étouffe le vivant et je continue à séquestrer cette grâce qui cherche à se déployer.
Pour oser se déployer, notre partie féminine est tellement effarouchée qu’elle a besoin d’une extrême douceur, de patience, de cette force d’amour.
💡 Chaque jour, chaque instant, je suis attentive à là où je me trouve en moi. A partir de quel espace je pense, à partir de quel espace je parle, j’agis…
Quelle place je donne en moi à la partie masculine qui pense, qui construit, qui projette, qui analyse ?
Et quelle place je donne en moi à la partie féminine ? Est-ce que je la nourris tous les jours ?
💖 Je demande à ma partie masculine de se taire et de me laisser faire autre chose, autrement !
💖 Je muscle mon attention et augmente ma capacité à me connecter à l’instant présent
💖 Je pratique l’enracinement et l’ancrage
💖 Je pratique des rituels de nettoyage, de purification, des exercices sensitifs
💖 Je pratique la respiration… cette musique qui rythme notre vie et nous ouvre le chemin de l’expansion et de l’harmonie
La respiration, c’est le pont entre le corps et l’âme. Aujourd’hui, on ne sait plus respirer : on respire par le haut. C’est une respiration courte car on est stressé.e, agité.e et donc, on perd notre ancrage.
90% de personnes respirent de manière déséquilibrée ; ce qui provoque des dysfonctionnements : anxiété, déficit de l’attention…
Il est primordial de respirer par le ventre pour amener de l’énergie dans son ventre, dans son corps. Cela fait descendre les énergies émotionnelles- des doutes, des peurs… du mental et cela permet d’être centré.e et re-connecté.e à son âme
💖 La méditation : amener de la douceur dont on a besoin pour accueillir nos émotions, les apprivoiser
écouter les bruits incessants du bavardage de son mental et pas à pas, faire silence
💖 Le corps est un merveilleux instrument pour notre développement spirituel. Lorsque l’on libère les tensions, notre corps reprend sa capacité naturelle à agir de manière appropriée
La danse et écouter la vie qui danse tout autour de nous
Je pose mon attention sur mes sensations
La Vie est un grand voyage
la vie est une invitation à passer de la Peur à l’Amour
Seules ces deux forces existent : la peur et l’amour. ensuite, tout le reste décline de ces deux voies.
Tant qu’à l’intérieur de moi je cautionne consciemment ou inconsciemment la peur, je suis encombrée de moi-même. Je m’épie constamment, et à la moindre fausse note, le tyran en moi en profite pour se faufiler et s’imposer : « Tu aurais du… Tu aurais pu… Tu ne devrais pas… Il faut… » !
Alors, inlassablement, j’entretiens cette énergie négative qui ne peut se nourrir que du négatif. Et aussi longtemps que je permets que des énergies négatives s’expriment en moi par le jugement, la comparaison, l’exigence, le manque, la condamnation, la frustration, l’auto apitoiement, l’insatisfaction… toute forme de critique…
ces émotions négatives vivent et se nourrissent de moi-même ! et au fil de l’eau, elles épuisent, corrodent, affaiblissent le vivant en moi… laissant place au morbide.
Bien sûr ! ce n’est pas en attaquant ce négatif qu’il est possible d’avancer et de le transformer, mais l’invitation est de diminuer cette force négative en présence. 💡Car, et tu peux en faire l’expérience, chaque fois que tu exprimes une émotion négative, tu augmentes sa force en toi, tu la muscles en toi.
Et au niveau énergétique, tu nourris ce que l’on appelle un égrégore de forme-pensées qui vibrent sur la même fréquence. C’est comme si tu te câblais sur cette fréquence et en retour, tu reçois cette énergie démultipliée et, alors, il est très difficile de rester centré.e dans le cœur.
A un moment donné, au travers d’une respiration profonde, il est nécessaire de mettre cela en lumière et en conscience à l’intérieur de soi. ce qui amène à faire un choix entre le négatif et le positif ; entre l’ombre et la lumière
et d’accueillir également tout ce qui est moche en soi, tous ces espaces sans vie qui sont devenus insensibles au fil du temps. car, même si je ne regarde pas ce négatif en moi, il va exister sans que je le sache ; alors que si je le regarde, à chaque instant, j’aurai à ce moment là le choix : vivre en lui ou vivre hors de lui.
» Lorsque tu vois le négatif de l’autre, pose-toi la question : Qui regarde en toi ? » Rûmî
Si tu peux reconnaître l’odeur du pain qui cuit, c’est parce que tu connais déjà cette odeur. Donc, si tu regardes le négatif de l’autre, c’est parce que tu es dans la partie négative de toi-même !
Alors oui, ouvrir son cœur se cultive et invite à nourrir cette partie en soi qui est positive, aimable, douce, ronde, qui est en capacité d’accueillir et de capter de nouvelles vibrations.
ouvrir son cœur invite à cultiver sa polarité yin
Quand je m’aime, j’observe l’expérience qui vient à moi. Je suis tranquille et en sécurité, car alors je suis au monde à partir d’un espace où je me sens accueilli.e et non jugé.e. Et dans cet espace, je peux me poser, me déposer, me reposer. C’est l’espace de mon cœur : cette dimension de l’être humain qui fait que je me sens relié.e, que je suis capable de vibrer, d’être en joie, de ressentir des frissons parcourir mon corps car je suis vivant.e.
Mais, face à tous nos conditionnements, nos habitudes, nos insatisfactions, nos croyances… « on » peut se dire que le chemin du cœur est difficile à trouver.
Alors oui, encore une fois, cela demande du courage de suivre la voie de son cœur car nous n’avons pas appris à écouter sa voix.
Cela passe par mettre de la conscience dans tous nos actes du quotidien, avec l’attention portée sur sa respiration et d’accepter de se laisser traverser par la vie pour aider le mental à calmer son bavardage incessant.
💡 la pratique de la gratitude au quotidien
C’est une clé pour trouver le chemin de son cœur, et chaque jour, remettre de la joie, de la lumière en soi et tout autour de soi et redevenir lumineux (◕‿◕✿)
La société nous a plutôt appris à voir ce que nous n’avions pas, plutôt que ce que nous avons. Ce qui génère un sentiment de doute, de déprime, de regret, de manque, de perte qui nous coupe du moment présent et de la joie d’accueillir ce qui est déjà là.
La pensée positive est importante, mais insuffisante. Alors chaque jour, il s’agit d’écrire ou de dire et de remercier la vie pour tout ce qui est déjà donné, fait. Il s’agit de rendre grâce dans ta vie.
De la même façon que tu nourris ton corps chaque jour, il est important de nourrir ton âme par tes pensées, ton imagination.
Pour cela, il ne suffit pas de dire les mots, mais il est important de les vivre, les laisser vibrer dans toutes tes cellules, ressentir l’émotion qu’ils procurent
Il s’agit de vivre cette gratitude de l’intérieur et de ressentir la force des mots prononcés ou écrits.
La gratitude est l’énergie de la vie, c’est l’énergie créatrice. alors, si je pose une intention avec gratitude, elle est déjà réalisée.
» Je rends grâce de pouvoir manger tous les jours à ma faim et d’avoir un lieu pour vivre et dans lequel je me sens en sécurité
Je rends grâce d’avoir un compagnon-mari/femme qui m’aime et que j’aime
Je rends grâce d’avoir des amis présents à mes côtés et avec lesquels je peux partager, rire… «
Cette gratitude que je formule peut aussi s’apparenter à une prière que j’envoie à l’Univers. Et si ma prière est formulée dans le respect des lois de l’Univers, je vais recevoir en retour.
» Je rends grâce de rencontrer l’âme sœur
Je rends grâce de trouver un travail avec du sens et dans lequel je m’épanouis
Je rends grâce de déménager dans un lieu vivant, vibrant
Je rends grâce au Peuple Tibétains pour son courage, son audace, sa force
…. »
Ces prières sont à l’image des drapeaux de prière des Tibétains qui volent au vent. elles contiennent des intentions bien précises, des intentions spirituelles, énergétiques, et permettent de relier à plus Grand que soi.
Nourrir son Yin, sa partie féminine,
c’est aussi s’autoriser à rêver, à laisser libre court à son imagination, à sa créativité
Je t’invite à un voyage en toi
Ferme les yeux et imagine… imagine un instant… tu es vraiment toi…
Ressens intensément ce que tu fais, ce que tu dis, ce que tu vis… ce que tu es.
Je t’invite à un voyage hors du temps pour te connecter à cet espace en toi qui sait déjà ce qui est bon pour toi.
Alors partant.e pour l’aventure ?
Je t’invite à t’installer confortablement dans un endroit calme.
Crée les conditions propices à la réceptivité, à la créativité et prend un temps pour toi pour te poser et te connecter à plus grand que toi. Pense également à prendre ton cahier, pour à la fin de ce voyage, noter des fulgurances, des images, des évidences, des sensations…
Vivre mon rêve en osant qui je suis
Photo : Tarn Ellis
Je suis Maître en mon royaume
Je crée et je protège mon espace intérieur
Jésus dit » Le Royaume des cieux est à l’intérieur de vous «
Un royaume est un espace, c’est ton espace intérieur. Cet espace auprès duquel tu peux te ressourcer.
Si tu ne crées pas ton espace intérieur, personne ne pourra le créer pour toi, et sans cesse tu te laisseras polluer par tout ce qui vient de l’extérieur.
Un des secrets du chamanisme, c’est de savoir délimiter son espace. L’imagination est puissante, mais pour passer dans la matière et se concrétiser, il est primordial de se sentir en énergie… sinon, je ne fais que rêver ma vie sans passer à l’action.
Créer son espace intérieur, c’est créer un espace en soi rempli de sa pleine présence et se sentir plein, accueilli, en sécurité.
Cet espace intérieur n’appartient qu’à toi. Il n’existe que pour toi, dans ton intimité. Et, en le créant, tu vas récupérer quelque chose que tu as perdu.e depuis l’enfance : ta souveraineté, ta puissance intérieure.
💡 Je t’invite à créer ton espace intérieur et à le définir
Sur une feuille de papier, tu dessines un cercle et à l’intérieur de ce cercle, tu notes et/ou tu dessines, tout ce qui est positif dans ta vie, de ta naissance à aujourd’hui.
Prends le temps nécessaire, cherche et laisse venir à toi ces moments positifs… laisse-toi inspirer et tu peux aussi suivre des traces (en regardant des photos, en échangeant avec des êtres chers, en lisant…), laisse venir ces mémoires en étant dans un état d’être d’ouverture et de curiosité ☆(◒‿◒)☆
°Dans mon enfance, il y avait une femme, Guéguène, qui m’a rendue heureuse, alors bien sûr je l’ai mise dans le cercle.
°J’adorais être réveillée par un des chiens que nous avions.
°Petite, j’aimais partir au petit matin en robe de chambre acheter une baguette.
°J’aime marcher pieds nus et nager nue dans la grande bleue.
°Quand je voyage à l’étranger, j’aime prendre le bus local, observer les scènes de vie et me laisser bercer par toute cette vie foisonnante.
°Avec ma nièce adorée, j’aime nos confidences, nos cœur à cœur et nos partages où nous perdons la notion du temps et de l’espace.
°J’aime accompagner et guider mes clientes.s de cœur.
°J’aime découvrir, apprendre, partager, transmettre, danser, oser, … 🙂
et toi ? pose cette intention et laisse venir à toi ces mémoires, et capte tous ces moments… qui peuvent aussi être très fugaces.
°Je me souviens d’un moment magique où je regardais les étoiles.
Ainsi, dans ton espace intérieur, dans ton cercle, tu peux mettre toutes les personnes qui comptent pour toi et tout ce que tu aimes, qui t’émeus.
En créant ton espace intérieur, tu vas raviver et réveiller toutes les mémoires positives qui sommeillent en toi. et tu vas les amener dans ton présent.
Et quand tu te saisis d’une mémoire passée, pour qu’elle continue à diffuser sa lumière en toi, nourris la et cela, au travers de la respiration.
Pendant quelque temps, quelques jours, quelques semaines va à la pêche d’un goût perdu, d’une saveur perdue, d’une odeur ou d’une vision oubliées. en informant toutes tes petites cellules de ce moment positif, tu vas aller à la rencontre de morceaux de toi que tu as égarés en cours de route et tu vas te restaurer dans ton espace intérieur.
Regarde aussi s’il y a des éléments négatifs qui ont fait irruption et qui s’y sont introduits et élimine-les.
pour cela, tu peux faire un autre rituel :
tu dessines un autre cercle sur une autre feuille et tu notes dessus tout le négatif qui te pollue toi.
°j’ai écrit : l’autorité – l’enfermement – l’abus de pouvoir, de confiance – l’indécision – la peur – le morbide – la dépression – le jugement – l’exigence – les dictateurs – …
puis, tu poses en intention de te libérer de ces mémoires négatives et de les transmuter et tu brûles la feuille, puis tu mets les cendres dans la terre en remerciant et en ressentant de la gratitude pour la Terre qui a cette capacité de guérison… que nous avons aussi, mais que nous avons aussi égarée en route !
» Le matin quand tu te lèves, choisis si tu vas vivre ta journée avec le corbeau ou avec le rossignol » Omar Kayam
De manière très poétique, Omar Kayam met en avant la vigilance que nous devons avoir avec nous-même et qu’à tout moment, nous pouvons faire ce choix de positionner notre attention sur du positif… car, à partir de l’énergie qui vibre en nous, nous magnétisons des expériences qui vibrent sur la même fréquence.
et plus nous accumulons en nous des désaccords, des disputes, des préoccupations, le ressassement du mental… plus nous accumulons de la fatigue, du désespoir…
à un moment, il est urgent de se dire à soi-même STOP
choisis de laisser les toxines s’accumuler en toi ou choisis de te nourrir du positif
Et à la fin de la journée, fais un nettoyage de ta conscience : garde les choses positives et mets les choses négatives hors de toi ; ne t’endors pas avec… car pendant la nuit, elles vont rentrer dans ton corps émotionnel et au fil du temps former une espèce de boule compacte qui va prendre de plus en plus de place en toi… jusqu’à subrepticement installer un état de fatigue, de lassitude, d’agacement, de découragement, d’impuissance ; c’est le signal que ton âme est tombée malade.
Ainsi, en protégeant ton espace intérieur, en laissant entrer que ce que TOI tu décides d’y faire entrer, tu prends soin de ton âme.
Tu transformes ton état d’être au monde et tu t’ouvres à un état d’être amoureux de la vie
Alors, je dis OUI A LA VIE (◍•ᴗ•◍)❤
à tout ce qui était, qui est et qui sera
J’arrête de vouloir tout contrôler, J’arrête d’imposer ma volonté, J’arrête de vouloir maîtriser les événements, J’arrête de vouloir faire en sorte que la vie, que ma vie soit exactement comme je l’ai décidé… car Qui décide à ce moment-là 😎
Je pose un genou à terre et je fais le choix de ne plus résister à ce qui est.
Je fais le choix de vivre et d’agir à partir de cette présence intérieure ; à partir de mon être profond, mon âme.
Ce n’est pas un OUI qui essaie de négocier et ce n’est pas non plus consentir sous la forme d’un sacrifice…
c’est au-delà de cela, c’est ACCEPTER pleinement, totalement l’expérience qui se vit. C’est avoir CONFIANCE en ce qui est, c’est aimer ce qui est, même le plus désagréable. C’est tout notre être qui dit OUI pour être là, vivant et expérimenter l’expérience qui se donne à vivre.
Cela peut sembler vertigineux. On peut se sentir submergé.e par la démesure de cette vague… car cette peur de l’inconnu et de l’incertitude pointe son nez et on peut se sentir tout petit et séparé de cette immensité.
d’où l’importance de tous ces petits pas pour être dans l’ouverture de son cœur et s’ouvrir à plus grand… que son petit moi
d’où l’importance de prendre soin de son espace intérieur pour se re-connecter à sa souveraineté, à sa puissance, et à sa liberté d’être et d’agir.
alors, au lieu de la peur qui ferme les visages…
un sourire de contentement se dessine sur les lèvres et illumine le visage
un sourire qui reflète la douceur présente au plus profond de soi
un sourire qui rayonne l’amour et la joie d’être ici présent.e
alors l’aventure de la vie peut enfin commencer ♫꒰・‿・๑꒱
La rivière
On dit qu’avant d’entrer dans la mer,
une rivière tremble de peur
Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru,
depuis les sommets, les montagnes,
la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages,
et voit devant elle un océan si vaste qu’y pénétrer ne paraît rien d’autre
que devoir disparaître à jamais
Mais il n’y a pas d’autre moyen
La rivière ne peut revenir en arrière
Personne ne peut revenir en arrière
Revenir en arrière est impossible dans l’existence
La rivière a besoin de prendre le risque et d’entrer dans l’océan
Ce n’est qu’en entrant dans l’océan que la peur disparaîtra,
parce que c’est alors seulement
que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaître,
Mais de devenir l’océan.
merci 🙏 Khalil Gibran