A LA RENCONTRE DES BELLES HISTOIRES QUE JE ME RACONTE !

 

Il est important de reconnaître que pour se construire, la conscience a dû passer par ce processus d’identification à l’ego et évoluer au travers d’un mécanisme de fonctionnement qui est propre au mental inférieur.

Chemin faisant, nous sommes devenus des machines, et agissons en mode pilotage automatique, en réaction à ces programmes. Dans nos quotidiens, à chaque instant, nous réagissons en fonction des programmes enregistrés dans nos cellules.

En effet, à chaque fois que tu vis une situation, une rencontre ou un événement particulier, elle est scannée par ton cerveau limbique (qui est le centre de toutes les mémoires positives ou négatives que tu as vécu). De manière mécanique et inconsciente, tu réagis en fonction de cette mémoire engrammée dans tes cellules.

Et dans ton quotidien, tu es agi par toutes ces mémoires qui ont une vie bien réelle. Tu penses être aux commandes de ta vie, faire des choix conscients, mais quoique tu fasses ton enfant intérieur te parle, quoi que tu fasses, tu colores ta vie de tous ces séismes émotionnels qui vivent dans les tréfonds de ton être.

Quelle mécanique, C’est impressionnant !!

🎵 Si une rencontre, ou un événement réveille en toi une mémoire positive, un souvenir heureux, alors ton inconscient t’envoie des bulles de plaisir ; car par exemple, petit.e tu étais valorisé.e, accueilli.e, reconnu.e…

🎵 En revanche, si la mémoire engrammée est négative, elle se réveille et se projette sur la situation d’aujourd’hui. Elle réveille l’enfant intérieur qui a été puni, jugé, humilié… ça réveille des peurs, des blessures, des émotions, et ça paralyse.

Tu ressens alors la souffrance et tu t’enfermes dans des croyances limitantes : je ne suis pas capable, je suis nul.le, je n’y arriverai jamais, je n’ai jamais su, l’autre est mieux que moi, je dois être parfait pour être aimé.e, je dois être fort.e…

 

A la rencontre de tes croyances

Une croyance c’est un ensemble de pensées considérées comme vérité absolue. Elles peuvent être Positives ou Négatives ; Aidantes ou Limitantes.

Il s’agit de Filtres inconscients qui agissent sur toutes nos décisions et actions… et qui nous maintiennent dans un voile d’illusions !

Les pensées ont un pouvoir incroyable, on les appelle “des formes pensées”. Bien plus puissant que ce que l’on peut s’imaginer. Ce sont nos pensées conscientes ou inconscientes qui définissent notre façon de voir le monde et donc, nos émotions, nos actions, nos habitudes, nos décisions.

Tout ce qui EST, Tout ce qui se matérialise, était au départ UNE PENSéE !

Les pensées sont aussi des vibrations que nous émettons et qui selon la loi de cause à effet, sont créatrices de notre réalité. C’est-à-dire que la somme de tes pensées et croyances sur le monde attire dans ta vie des événements de la même vibration.

Par exemple, pendant longtemps et ça m’arrive encore aujourd’hui !! je pensais être quelqu’un d’invisible, d’introvertie et d’insignifiante.
Je croyais cela, je le pensais souvent, et même je l’exprimais à haute voix aux personnes de mon entourage.

Puisque c’est une croyance profonde, c’est la fréquence vibratoire que j’émets dans l’Univers. Je me retrouvais alors dans ma vie à rencontrer des personnes qui parlaient beaucoup et prenaient de la place, qui ne m’écoutaient pas comme je le souhaitais, ou encore j’avais souvent l’impression de ne pas avoir de valeur et je n’exprimais pas ma vérité… en reprochant aux autres de ne pas être à mon écoute… et je me coupais de la réalité.        
tout cela ne faisait que renforcer la perception de moi-même et des autres.

C’est tout simplement le fonctionnement de la loi de l’attraction. Nous sommes créateur de notre vie et nous magnétisons et manifestons les situations qui correspondent à nos pensées et croyances.

Accueillir la vie, c’est transformer le regard que l’on porte en se disant que si des choses arrivent dans ma vie, ce n’est pas par hasard.

 

En changeant son état d’esprit, on reprend son propre pouvoir et on devient acteur/trice de sa vie. Et en tant qu’acteur/trice de ma vie, je l’assume. Les autres, les événements extérieurs peuvent avoir un impact, mais c’est mon histoire et j’accueille tout ce qui la traverse.

Je peux alors aller de l’avant, faire le choix d’être acteur/trice de quelque chose de plus vivant 💮

💡 et au travers de ma façon d’être et d’agir, je peux aussi me demander ce que j’ensemence dans la vie des autres et sur la Terre ?
en ai-je seulement conscience ?

Les événements heureux sont de merveilleux cadeaux qui nous encouragent à avancer, à avoir foi ; et les événements difficiles, petits ou grands, sont de merveilleux cadeaux qui mettent en lumière des facettes de notre complexe psychologie et façon d’être au monde.

                                                                                          Si une croyance te sert, garde-la

                                                                                          Si une croyance te limite, change-la

On le sait, notre réalité vécue trouve sa source dans ces croyances que l’on porte en soi, de manière souvent inconsciente.

Lorsqu’on vit quelque chose qui ne nous satisfait pas pleinement, le travail d’exploration commence par l’identification des croyances à l’origine de ces expériences.

 

💡 En sachant que tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime à l’intérieur de nous, je t’invite à identifier et reconnaître tes croyances en notant dans ton Carnet de voyage :

                                                          🖍️  Que te dis-tu souvent ? Quelles pensées reviennent de manière récurrente ?
                                                                 Exemple : Je n’ai pas le temps de faire ce dont j’ai envie – Il faut travailler dur pour mériter ce que l’on a – Je                                                                                 n’ai pas le droit de lâcher prise – Il ne m’arrive jamais rien de bien – La vie est difficile, on ne peut pas faire
tout ce                                                                     que l’on veut – Je ne suis pas à la hauteur – Je suis trop…pas assez…pour vivre mes rêves…
                                                          🖍️  Quelle émotion y est associée : Exemple : C’est difficile de gagner de l’argent —–) Colère
                                                          🖍️ De qui as-tu reçu cette croyance : parents – prof – collègues – média…

💡 Puis, en lien avec ces pensées, je t’invite à observer quelles sont les habitudes, les mécanismes inconscients que tu as mis en place :

                                                            🖍️ Habitudes de pensée : les histoires que tu ressasses, qui reviennent constamment, les petites phrases…
                                                            🖍️ Habitudes de comportement : stratégies mises en place, par exemple sourire, se ronger les ongles, réagir…
                                                            🖍️ Habitudes de langage : au travers la négation, la justification, la comparaison…

Pour faire ce travail, je t’invite à prendre le temps et à t’observer dans ton quotidien.

 

Inconsciemment, au travers de ces croyances limitantes et de ces habitudes, tu fais alors le jeu du mental inférieur : tu te juges, tu te compares, tu analyses, étiquettes les choses. Inconsciemment, tu cherches à maîtriser, à contrôler la situation…tu restes dans le connu.
Et tu ne fais que solliciter ton cerveau gauche.

Tu te coupes de la sensation du corps, tu refoules tes émotions ; tu te coupes de la connaissance du vivant qui vit en toi ; tu te coupes du vivant !

 

Au secours ! Je survie et j’en oublie de vivre !

En réagissant ainsi, tu déploies une énergie phénoménale et tu ne vois pas que tu es comme ce petit hamster, qui tourne en rond dans sa roue…

Au travers de ce jeu, on ne fait que prendre soin de notre prison dorée, on garde tel système de protection, on entretien tel système de défense, on change de place telle ou telle chose, on met sous le tapis telle ou telle blessure… mais on reste au même endroit !

Indéfiniment, on se maintient dans le même état d’esprit, on cautionne tel ou tel comportement en soi de soi et on continue à lui donner une légitimité à l’intérieur de nous…à le nourrir…

On ressent bien une insatisfaction, mais on a tendance à la faire endosser par untel ou untel… tout vient de l’extérieur… c’est la faute de Gaston, des grandes entreprises, du système… !! on ne fait que tourner autour de nos problématiques en mettant la responsabilité à l’extérieur.

Lorsque cette insatisfaction devient insoutenable, on cherche à l’extérieur, cela permet de lâcher la pression pendant un certain temps… et de récupérer un peu d’énergie… puis, à nouveau cette insatisfaction revient et l’on se retrouve dans un mal être profond. 

Ce cycle d’insatisfaction qui entraîne vers toujours plus de souffrance et de douleur, nous vide de notre propre énergie.

Cette souffrance nous a amenés à créer en nous un espace pour se sentir en sécurité.

Chaque être humain vit ainsi plus ou moins enfermé dans sa prison intérieure dans laquelle il s’est créé des rôles. En fonction des blessures réelles ou supposées comme étant réelles, on met différents masques pour se conformer à ce que l’on attend de nous. Par exemple pour être aimé, je vais mettre le masque du Sauveur, ou du Parfait, ou du Gentil…

Pour survivre à l’insoutenable, chacun a trouvé les masques adéquats qui lui permettent de s’adapter à l’extérieur. Et petit à petit, à force de vouloir s’adapter, on se sur-adapte à l’extérieur, on a plus conscience de ce JEU et on se prend au sérieux.

On s’est laissé soi-même enfermé dans tous ces rôles que l’on joue à merveille, mais qui nous ont éloigné de qui « Je suis » en vérité.

 

Puis un jour, au détour d’événements : un accident, un licenciement, une dispute, un burn out…. la vie, dans sa mansuétude, nous envoie des signes.

Mais, cette mécanique est tellement rôdée qu’il peut pour certain être difficile de lâcher prise et d’être à l’écoute de ces signes.

Car, être à l’écoute demande de se poser et invite à entrer en relation avec soi-même pour se découvrir et se rencontrer au-delà de tous ces masques.

                                                                                            Alors, quel choix je fais à ce moment-là ?

Ai-je le courage de me poser et d’écouter ce qui vit en moi ? Ai-je le courage de descendre dans mes profondeurs, de sentir, d’observer, de nommer ?

Oui, cela peut être vertigineux de sortir de sa prison dorée, car on s’ouvre alors à l’inconnu.
Et quelle croyance je porte sur l’inconnu ?

Est-ce que je choisis la voie de la Peur :

“La peur est une maladie insidieuse et très grave, qu’on ne peut éradiquer que lorsqu’on se rend compte de sa progression et de ses ravages en nous. Malheureusement, certains d’entre nous ne s’en apercevront jamais. D’autres se rassureront en se disant qu’ils sont juste prudents, sur leurs gardes”
Antoine Paje Et il me parla de cerisiers, de poussières et d’une montagne…

🌪️ Peur de perdre : argent – famille – travail – identité – valeurs – confort – amis – habitudes – …
🌪️ Peur de manquer : temps – argent – moyens – ressources – amis – …
🌪️ Peur de l’épreuve : avancer – avoir mal – douloureux – inconfortable -…
🌪️ Peur du résultat : ampleur de la tâche, du projet – se projeter à la fin – dévalorisation – …

Souviens-tu… en lien avec la loi de l’Attraction, tous les phénomènes apparaissent à notre esprit si tu mets ton attention dessus !

 

Avoir la peur dans sa tête, Zach, c’est ramper toute sa vie. Tu ne marches pas, tu rampes, comme une larve.
Un être humain ne peut pas ramper, même quand il ignore qu’il se traîne au sol. ça le rend très malheureux.
Et un être malheureux, c’est souvent quelqu’un qui rend les autres malheureux. Le pire des cercles vicieux”
Antoine Paje Et il me parla de cerisiers, de poussières et d’une montagne…

 

💡 Est-ce que je choisis la voie de l’Amour :

🖍️ Si au quotidien, tu fais le choix de conscientiser cette peur et de la regarder en face, tu peux oser la sortir de l’ombre, l’apprivoiser et l’éclairer avec la puissance de ta conscience pour vivre une autre réalité.

Cela demande donc un effort de notre part, une vigilance pour reconnaître nos peurs, les apprivoiser et les transformer. Car, notre cerveau est câblé de telle façon que si nous ne mettons pas de la conscience sur ce qui se vit, ce sont les parties du cerveau en lien avec la résistance, la lutte ou l’immobilisme qui se manifeste… pour assurer notre survie !!

“Oh, il aurait attaqué. Il était terrorisé, il fallait le rassurer. Lui montrer qu’il n’avait pas de raison d’avoir peur,
donc de se défendre contre une menace qui n’existait pas… Bien dressé, notre néocortex peut juguler ou disperser nos peurs.
Au départ, cela implique un entrainement de chaque jour. Foutus cerveaux reptiliens et limbiques, ils résistent.
On peut s’en féliciter d’une certaine façon puisque ce sont eux qui sont à l’origine de notre instinct de survie, de nos émotions,
de notre adaptation à notre environnement social, du stockage des souvenirs. 
Le néocortex, lui, manipule les concepts, le langage. Il comprend la logique et la morale au sens large.
Il peut prendre de la distance par rapport à un événement, l’analyser, le dégoupiller…
Le problème c’est que la communication entre les trois cerveaux est souvent difficile,
expliquant qu’on agisse de façon impulsive alors que l’on sait en toute logique que ce n’est pas souhaitable.
Quant au reptilien qui n’entend rien et surtout pas les arguments, il nous insuffle la peur, l’envie de fuir ou de combattre selon les cas…”
Antoine Paje Et il me parla de cerisiers, de poussières et d’une montagne…

Peur de perdre       🏮     Si cette peur est présente, je porte mon attention et je regarde les gains et bénéfices.

                                            Par exemple, quand je me suis réorientée professionnellement, à un moment, avant de me lancer dans l’aventure, j’ai                                                  eu peur de perdre mon “confort” illusoire.
                                            J’ai alors nourris et cultivé en moi, la joie de faire un travail qui ai du sens, en lien avec mes valeurs…

Peur de manquer  🏮     Si cette peur est présente, je pose mon attention sur ce que j’ai déjà. Car si je me projette dans un futur qui n’existe                                                pas encore, j’anticipe et physiologiquement, je suis tétanisée par la peur et je n’ai pas l’énergie pour avancer.

                                           Par exemple, si j’ai peur de manquer d’argent. Je ramène mon esprit dans l’ici et maintenant, car dans le moment                                                           présent, tout va bien.

Peur de l’épreuve  🏮     Si cette peur est présente, au lieu de focaliser sur la difficulté, sur la douleur, je nourris en moi la satisfaction, la joie

                                           Par exemple, si j’ai peur de faire une présentation orale devant un public. Je me focalise sur ce qui fait sens pour moi et                                                 sur la joie de partager, d’inspirer, de contribuer… sur mon Grand Pourquoi je fais telle ou telle action. 

Peur du résultat    🏮     Si cette peur est présente, je suis vigilant.e et je focalise mon attention sur le moment présent 1% —) le 1er petit pas.

                                           Par exemple, si j’ai peur de ne pas réaliser mon projet. En conscience, je reviens dans le moment présent et en lien avec                                               un plan d’action, qui bien sûr tient aussi compte de l’imprévu, j’avance pas à pas et je me félicite de chaque petit pas                                                   réalisé… et pas à pas, je pose mon intention et chemine en conscience vers mon objectif, vers ce qui fait sens. 

En agissant ainsi, je maîtrise ma pensée et mes émotions – je ne laisse plus le corps mental et le corps émotionnel m’agir de manière inconsciente – et je réponds à une fonction importante de mon cerveau en lien avec “la récompense biochimique” qui libère des hormones en lien avec le plaisir, la joie, la satisfaction.

“Cela demande beaucoup de courage puisqu’il faut avoir l’honnêteté de se mettre à poil mentalement, et cela ne fait plaisir à personne.
Il faut prendre la peur à bras-le-corps et elle a la peau dure.
Elle est sournoise et possède plein d’arguments pour essayer de vous convaincre que non, non, non,
elle est juste là pour vous aider, vous protéger, même contre vous-même. Et elle ment.
Elle ment et elle triche parce qu’elle veut garder son pouvoir sur nous.”
Antoine Paje Et il me parla de cerisiers, de poussières et d’une montagne…

Quand je reste dans la peur, je libère des hormones, la cortisol, qui activent le stress, l’angoisse, la dépression… et si je m’enfonce de plus en plus vers cette voie de la Peur, je perds le contrôle sur moi-même et sur ces angoisses. Et je perds le contrôle de ma vie.

Car alors, qui dirige ma vie, qui est aux commandes de ma vie ?                                           

Quelque fois, il est nécessaire de descendre bien bas tout au fond de soi pour ressentir que seule est possible la voie de l’Amour pour vivre… enfin et non plus survivre.

J’ai eu à cœur de te partager plusieurs extraits de ce magnifique roman Et il me parla de cerisiers, de poussières et d’une montagne… qui entremêle des histoires de vie pour nous parler du cheminement vers la découverte de soi, de l’amitié profonde, de l’amour  Il y a des rencontres qui changent une vie…

💡 Pour approfondir ta compréhension des émotions, poser un autre regard sur tes peurs et avoir des outils pour les apprivoiser, je t’invite à cliquer sur ce lien :  

 

C’est décidé ! Je descends dans mes profondeurs

Cela demande du courage de reconnaître et enfin d’accepter, que tout ce qui vit en soi, on le projette à l’extérieur… ça peut être compliqué de se remettre en question, car on a peur que tout s’écroule… peur de perdre ses repères !

Descendre dans ses profondeurs, c’est être le témoin de tout ce que tu vis ; c’est porter toute ta vigilance, ton attention dans ce que tu vis dans le moment présent et devenir l’observateur.trice de tes réactions, de tes pensées, de tes émotions, de tes actions.

Oui, tout un voyage d’exploration au cœur de son être !

Pour cela, l’extérieur est un formidable miroir de ce qui vit en soi… même si ce n’est pas toujours facile à accepter !

Et ce qui est incroyable, c’est qu’en lien avec cette loi “magique” de l’Univers, la loi de l’attraction, on magnétise à soi des situations – au travers d’événements ou de personnes – dont on a besoin pour grandir en conscience, guérir et se libérer de ses limitations.

Lorsque l’on est dans le creux de la vague, secoué.e par de l’agitation mentale et émotionnelle,
il n’est pas facile d’être présent.e à ce qui est, il n’est pas facile d’accueillir, on peut même en être incapable. On peut avoir l’impression de mourir à soi, on se confronte à un espace de vide en soi, à une perte de repère et on est aspiré par ces énergies ténébreuses. 

De plus, dans ces moments, l’ego est très virulent car il se complaît dans le drame et ne cesse de l’alimenter, il se nourrit de la souffrance.

Alors, comment fait-on pour ne pas se laisser emporter par tout cet émotionnel (toute cette eau qui nous déborde), et tout ce mental (tout cet air incontrôlable) ? 

Quand on se débat avec nos propres ombres et notre propre souffrance, on risque de s’enfoncer encore plus car on ne cesse de perdre de l’énergie. L’image qui me vient est celle des sables mouvants, plus tu essaies de vouloir sortir en force, plus tu t’enfonces… malgré tous tes efforts…

De plus, plus on lutte contre quelque chose qui est présent… plus on ne fait que le renforcer. Plus je veux guérir, évoluer, changer, me débarrasser de cette peur, de cette croyance… plus je renforce ces mécanismes à l’intérieur de moi…
Pourquoi ? parce que l’espace à partir duquel “Je veux…” est l’espace du petit Moi qui est enfermé dans des schémas automatiques et qui assure ta survie… donc quoi que tu fasses à partir de cet espace, tu n’acceptes pas pleinement ce qui est présent ici et maintenant. En luttant contre cet inconfort, qui peut générer une douleur physique, émotionnelle, psychique, tu le renforces car tu luttes contre ce que la vie te propose de vivre comme expérience. 

Dans la vie, tout est question d’énergie… quand on se débat, quand on lutte contre, on active une énergie qui se nourrit de cette même force destructrice… donc, inévitablement on entretien en soi cette énergie de destruction.

Quand je lutte contre quelque chose, j’alimente ce quelque chose… c’est inévitable !!

 

Alors que la vie nous invite à LACHER PRISE… Plus facile à dire qu’à faire 😉 
C’est une invitation à faire un pas de côté sur des allants de soi, poser son attention au niveau de son cœur et se rendre compte…
que nous ne sommes pas malades, tristes, insatisfaits… nous sommes déjà libres, nous n’avons aucun problème dans l’ici et maintenant !

Mais comment lâcher prise lorsque ce désordre gronde en soi…

👣 Le premier pas à faire est d’ACCUEILLIR CET INCONFORT au travers de la RESPIRATION, accepter que “cela” soit présent et cultiver cette posture d’humilité dans le fait d’accepter de ne pas contrôler…

Tant qu’on se morfond, qu’on s’apitoie sur soi, qu’on cherche à analyser, qu’on ressasse et ressasse, qu’on accuse… on reste enfermé.e dans cette mécanique, on empêche le vivant de nous traverser et on se fatigue, on s’épuise… le cercle vicieux nous entraîne vers des gouffres d’angoisse, d’étouffement, de solitude…

Pour sortir de l’agitation du mental, la prise de conscience des ruminations est essentielle.

👣 Puis, le second pas est le RETOUR A L’INSTANT PRESENT… donc REVENIR DANS LE CORPS, descendre dans les sensations.

A ce moment là, dans cette tempête intérieure qui est présente, le seul espace dans lequel je peux me recueillir est le corps physique.

Si au niveau du mental, les ruminations sont trop intenses, il s’agit d’activer son corps physique, de le mettre en mouvement au travers de différentes activités pour le fatiguer : le jardinage (qui a en plus l’ancrage à la Terre), un sport physique, la danse… une activité intense qui permet de lâcher la tête, lâcher cette agitation, lâcher cet enfermement.

Alors, une fois que le corps physique ressent cette fatigue saine, les forces reviennent, l’énergie revient dans le corps et il devient possible de porter son attention sur son souffle et les ressentis corporels.

A ce moment là, il est possible de pratiquer la DETENTE pour permettre à cette énergie de circuler également dans le corps mental et le corps émotionnel.

Ce feu que tu es allé.e chercher au travers d’une activité physique qui t’a fatigué physiquement a ouvert une porte à l’intérieur de toi.

Maintenant, tu peux faire pénétrer ce feu dans tes autres corps en pratiquant d’autres exercices qui vont t’apporter une détente :
méditation – fréquence cardiaque – sons – respiration…. et cette détente résonne alors dans tes différents corps te permettant de te réaligner pour accueillir la vie dans toutes ses manifestations

👣 En étant aligné.é au niveau de mon corps, de ma tête et de mon cœur, je peux être présent.e aux expériences que la vie me donne à vivre, avec plus de conscience. 

 

Quand on souffre, on ne le sait pas à ce moment là, mais un espace d’expansion intérieure cherche à se manifester à ce moment-là pour libérer une mémoire et apporter davantage de vitalité, de sagesse, de joie, d’amour… de vie 💎  

On a oublié de nous dire ou on a oublié d’écouter les Peuples premiers qui nous disent que la Terre est une planète école et que notre être profond aspire à grandir en humanité, en authenticité, en amour inconditionnel, en présence, en confiance en la vie.

Alors, sur ce chemin d’éveil, une des qualités que l’on peut mobiliser est LE COURAGE… car il est plus facile de se laisser aller, de s’apitoyer… alors oui, cela demande du courage d’avancer en conscience et de sortir des voiles de l’illusion pour cheminer à la rencontre de soi-même, prendre la responsabilité de ses choix et de sa vie et redevenir le Maître à bord, souverain.e en son royaume ❤️

💡 En plus des petits pas évoqués ci-dessus, tu peux faire ton auto-diagnostique à partir des 4 éléments : l’Air – la Terre – le Feu – l’Eau

Ces éléments que nous côtoyons tous les jours à l’extérieur de nous sont également présents en nous. En séparant la Nature de nous-même, nous nous coupons de tout ce vivant, alors que la Nature se manifeste aussi à chaque instant en nous !

S’ouvrir à cette conscience permet de poser un autre regard, nous amenant à changer de regard et donc de perspective pour ramener de l’équilibre dans le déséquilibre permanent de la vie. 

C’est une autre pratique qui m’enchante, car en me mettant en lien avec ces énergies, j’active ma connexion au vivant ☁️🎑 🌟 💦

Pour comprendre la signification des 4 éléments, faire ton auto-diagnostique et avoir des éléments pour remettre de l’équilibre dans les tempêtes que tu traverses et reprendre les rênes de ta vie, je t’invite à cliquer sur ce lien :

💡 Dans ton Carnet de voyage, je t’invite à prendre un temps dans la journée pour observer et noter dans ton carnet, les événements et les personnes qui viennent à toi : 

                                                        🖍️ sont-ils récurrents ?
                                                        🖍️ qu’est-ce qu’ils réveillent en toi ?
                                                        🖍️ quelles émotions activent-ils ?
                                                        🖍️ quel message t’apportent-ils ? 

Alors, la vie, dans sa bienveillance nous envoie constamment des expériences au travers de situations ou de personnes pour nous permettre de reconnaître ce qui vit en nous.

Et plus on reconnaît, plus on nomme ce qui vit en soi dans une grande respiration, en allant jusqu’au bout de l’expire pour expulser ce qui nous plombe et en se laissant inspirer par le souffle de vie… plus on accueille notre impuissance, et plus on la libère car on l’intègre en soi. Au travers du souffle, on la laisse circuler comme des vagues dans notre corps. Car, il y a derrière, de la vitalité, de la sagesse, de la puissance, quand nous lui permettons de nous traverser… et d’accueillir cette impuissance comme on accueille un enfant ou des proches, car c’est une partie de nous qui peut enfin s’apaiser…

« Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leur vie forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire,
pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé.
Ce que tu nies te soumets. Ce que tu acceptes te transforme » Carl Gustav Jung

On croît se connaître parce qu’on a vécu 20 ans, 30, 40, 50 ans…. avec soi. Mais, y avait-il un pilote aux commandes ??

Et 1 jour, à la suite d’un événement extérieur ou personnel, on ressent un étouffement, un manque de sens, une envie d’autre chose… un petit caillou, ou un gros caillou s’est immiscé.

Alors, on se sent fatigué, on doute de soi, et en entre dans des peurs ; ce qui provoque une baisse de son énergie.

C’est bon signe et en même temps, il est nécessaire de prendre soin de son énergie, de son niveau vibratoire, car si on descend trop bas, on a plus l’élan pour faire autrement et on a plus l’énergie pour prendre soin de soi… alors, on fait appel à l’extérieur… et on s’enferme encore plus dans ce cercle vicieux, car on perd les commandes de notre vie.

Mais, c’est bon signe, car quelque chose en soi se réveille, aspire à faire autrement… même si on ne sait pas quoi, ni comment. Et c’est normal de ne pas savoir….

Mais c’est le vivant qui se manifeste, qui frappe à ta porte

il ne reste alors qu’une voie —-) 

SE CONNAITRE, SE RE-CONNAITRE, pour vivre une vie en CONSCIENCE

Aller à la rencontre de soi-même pour faire rayonner sa propre lumière et se déployer pour contribuer à ce qui fais sens... pour soi.

Aujourd’hui, pour beaucoup de personnes, un éveil des consciences est en marche. De plus en plus, une aspiration à être, à faire autrement se réveille. L’aspiration à se libérer de cet enfermement, de ces entraves qui nous amènent vers toujours plus de souffrance et de séparation…
pour grandir et évoluer ; retrouver le vivant en soi, en résonance avec le vivant de la vie

Le but est dans le chemin et le chemin m’enseigne… pas à pas