Ces injonctions qui nous enferment dans notre prison dorée

Au travers de certains partages, et aussi en lien avec des clientes que j’accompagne et en écho avec ce qui m’anime, dans ce partage mon intention est de parler et de rendre hommage à la Vie ♾️car, je prends conscience à quel point nous avons oublié de vivre et de se sentir vivant !

” J’ai du mal à faire les choses
  Je me mets la pression
  Je suis perdu.e
  J’aurai dû faire cet accompagnement avant
  Je me pose beaucoup de questions
  Ce que je fais m’ennuie
  Je me juge
  Je doute de moi
  Je stagne
  J’espère que je vais y arriver
  Oui, mais après, je n’aurai plus d’argent pour me former
  Je n’aime pas du tout me sentir vulnérable
  Je me suis perdu.e de vue
  Je ne sais pas quelle voie choisir
  J’ai du mal à faire des choix
  Je suis angoissée à l’idée de reprendre le travail
  Je fais passer les autres avant moi
  J’ai mal au ventre, mais je continue
  Je me trouve nulle, incapable, sans valeurJ’ai fait un burn out
Je dois prouver que je suis capableIl faut…Je dois…Je veux…
  … “
et tant d’autres injonctions que l’on s’inflige, sans avoir réellement conscience de ce que l’on s’inflige et des impacts que cela peut générer…sur les êtres que l’on aime, sur les autres, sur la vie et avant tout, sur soi-m’aime (◡‿◡✿)Car oui, il s’agit avant tout d’Amour

et plus particulièrement, d’un refus d’amour vis-à-vis de soi-m’aime qui se colore :

 

             🙈 de manques : de confiance, d’estime de soi, de temps, de sens, d’en-vie, d’espoir, d’abandon, de                      rejet             😰 de peurs : pas y arriver, pas réussir, pas être aimé.e, apprécié.e, reconnu.e, pas faire le bon                             choix, que ça dure trop longtemps             👈 de jugements : trop nul.le, insignifiant.e, incapable, sans valeur, impuissant.e, médiocre             👽 de comparaison et d’exigence : l’autre est tellement mieux que moi, il fait mieux…             😩 de fatigue, d’épuisement, d’usure : manque d’énergie, confusion, retrait             🤖 d’attentes, de projection : demain, ça ira mieux

Au travers de mon propre parcours et de celui des personnes que j’ai accompagné et que j’accompagne,aujourd’hui, je vois les racines de ce manque d’amour :🧶qui prennent naissance dans l’enfance🧶qui grandissent et se fortifient à l’adolescence🧶qui se valident indéfiniment à l’âge adulte en étant, de manière consciente ou inconsciente dans l’attente de preuves d’amour et dans des attachements (au niveau du comportement, des relations, des habitudes de vie…)
🧶qui au fil du temps nous enferment dans des formatages et des conditionnements
et qui finissent par créer un enchevêtrement d’histoires qui s’emmêlent et s’entremêlent.Arrivées.s à l’âge adulte, on se croit adulte. Et on fini par se prendre très au sérieux en se racontant de belles histoires auxquelles on croitAujourd’hui, nos pensées, nos comportements, nos habitudes, nos relations se teintent de tout ce que l’on a vécu durant notre enfance : de nos blessures, de nos peurs, de nos manques, de nos attachements, de nos attentes.indéfiniment, émotionnellement, nous restons enfermés.ées dans les vieux schémas du passé.indéfiniment, nous ressentons de l’insatisfaction, un mal être, une envie d’autre chose.indéfiniment, un conflit intérieur nous habite,     qui nous donne l’envie d’aller de l’avant ; vers le futur     et en même temps qui nous maintient immobilisé par la peur, le doute ; dans le passé

Dans ce film, nous vivons dans le futur, ou dans le passé attachées.s à nos histoires dans lesquelles nous tenons le rôle principal,et nous luttons, nous résistons, nous combattons, nous ressassons 1000 et 1 pensées, nous nous insurgeons contre…et nous nous épuisons…Et, un matin, pas comme les autres,nous nous sentons épuisées.s, arrivées.s au bout du rouleau, las.ses, sans repère, perdues.s…dans une perte de soi.Nos histoires sont devenues tellement omniprésentes, que notre actrice.eur s’est enfermé.e dans une prison dorée.

Dans cette prison, nous ne faisons que vivre et revivre le même film

et indéfiniment, la Vie -dans sa mansuétude- nous présente les mêmes ingrédients, avec de temps à autre, des saveurs différentes et nous jouons le même rôleavec de temps à autre, des angles de prises de vue différents.Au fil du temps, nous nous sommes perdu.e de vue et on en a oublié cette joie, cette légèreté, cette curiosité, cette innocence, cet émerveillement, cet élan de vie qui nous animait petit.eon a perdu le goût des merveilles 🌸

Subrepticement, au fil :

du temps, des semaines, des mois, des années…
des injonctions contradictoires
des déconvenues résignantes
des habitudes routinières
des exigences totalitairesdes croyances limitantes
des attachements contradictoires
des abandons de Soi

nous nous sommes enfermées.s dans des certitudes et dans la survie, avec cet impératif que quoi qu’il se passe, quoi que je fasse, quoi que dise l’autre… consciemment ou inconsciemment… “J’ai raisonalors, nous courons…          nous manifestons…          nous exprimons notre colère, notre tristesse…          nous critiquons…          nous jugeons…          nous nous comparons          nous essayons de comprendre… “Mais pourquoi…? “          nous essayons de mettre en place des stratégies, de trouver des solutions… “Comment…? “

Constamment,nous essayons de mettre du nouveau dans nos vies, mais à partir de l’ancien. et nous restons enchaînées.s.Constamment,ces vieilles mémoires, engrammées dans nos cellules et dans notre champ de conscience se manifestent à nous et créent notre réalité.Constamment,nous restons attachées.s à nos manques, à nos besoins illusoires et à nos envies.nous manquons de quelque chose et en même temps, nous sommes attachées.s à retrouver quelque chose…Ce qui fait que continuellement, nous tournons en rond, comme ce petit hamster enfermé dans ca cage ! nous répétons inlassablement les mêmes schémas, les mêmes mécanismes.quelque chose s’est tu en nous… et quelque chose de froid, de morbide vit en nous et nous agit.Nous restons fidèle à cette conscience masculine nourrit du modèle matérialiste, qui fonctionne de manière linéaire et qui est animée d’un esprit de compétition et d’actionnous avons un problème, nous devons trouver une solution… pour être plus performant.e, plus parfait.e, plus fort.e et nous voulons réussir notre vie !et inlassablement, nous nous accrochons à ce modèle qui nous a construit.e, qui a forgé notre état d’esprit et qui se manifeste au travers de nos actions quotidiennes.Aujourd’hui, au regard du chaos présent dans le monde et de notre chaos intérieur,nous ne pouvons que faire ce constat de SOUFFRANCE, et de séparation avec la Vie.Nous avons étouffé cet élan de vie. Cet élan de vie de celui de l’enfant libre qui n’attend rien, qui ne sait rien. Qui laisse toute la place à l’abandon, à cette FOI en la Vie. Cet élan de découverte, cette Présence à la Vie qui fait confiance… quoi qu’il arrive (◡‿◡✿)

Et s’il existait une autre approche du Vivant et s’il existait aussi une autre lecture de la Vie qui s’appuie sur un autre paradigme faisant émerger une conscience plus féminine ?

Et si la compréhension du fonctionnement humain et la redécouverte des sagesses ancestrales ouvraient des portes à une autre réalité…

La neurologue Candace Pert a mis en avant qu’au niveau neurologique, le fait de vivre des mécanismes qui se répètent au niveau de nos pensées, habitudes, comportements, relations impacte notre état d’être.Dans notre cerveau (de la tête !), un effet d’attachement aux choses se met alors en place.Et cet attachement nous maintient dans une dépendance à ces mécanismes que l’on répète inlassablement et donc, dans un enfermement.A chaque fois que face à un événement que l’on vit, se manifeste une émotion (une peur, une angoisse…), une sensation (une contraction, un inconfort…) ou une pensée (une histoire que l’on ressasse et qui tourne en boucle…),notre conscience, celle qui est localisée dans notre corps vit alors un arrêt sur image, quelque chose en nous se fige.au niveau moléculaire, quand ces événements sont réguliers et se répètent inlassablement, nos cellules vont avoir tendance à en devenir dépendantes. elles vont alors créer un manque qui va devoir être assouvi – au travers de la répétition de ces mécanismes – pour maintenir un niveau d’équilibre… illusoire !Pour illustrer ce phénomène,malgré des stages de développement personnel, à un moment de ma vie, je me sentais triste, j’étouffais dans un mal être et me sentais impuissante. J’écoutais, j’accueillais ce mal être en le vivant pleinement mais, je ne vivais aucun changement et chaque jour, je sentais mon énergie diminuer.En vivant cet état d’être dans ce malaise,chaque jour je l’installais un peu plus profondément en moi. Inconsciemment, je le nourrissais et je cultivais le désenchantement.et m’enfermais dans une “forme de complaisance” à ma souffrance.En développant mes connaissances en lien avec les apports de la physique quantique, de la biologie de notre corps…, et en pratiquant des processus d’abandon corporel et émotionnel, et des respirations je me suis ouverte à un autre espace de conscience, celui de la conscience spatiale.dans lequel, tout ce qui entre dans mon champ de conscience n’est que de l’INFORMATION.Ces connaissances et ces pratiques m’amènent à me désidentifier de ce personnage que j’ai construit et qui cherche sans cesse à garder le contrôle et donc à catégoriser l’information (les pensées, les émotions, les sensations).
Alors, ma conscience personnelle (celle de mon personnage) s’y attache et tant que je reste enfermée dans cet espace, j’entretiens la souffrance, les attachements, les addictions, les dépendances…
Toutes ces informations sont étiquetées à partir de cet espace qui VEUT, qui a décidé que cela soit ainsi…,mais qui décide et agit toujours et encore en référence avec ce qui est déjà connu...Aujourd’hui, je fais le choix de changer de paradigme en acceptant de percevoir la réalité autrement,que celle véhiculée par le modèle matérialiste.
Pendant des années,j’ai cru que nos pensées créaient notre réalité et que nous étions les acteurs de notre vie…aujourd’hui, à partir des recherches de scientifiques et de connaissances ancestrales transmises depuis la nuit des temps… je vois que tant que je suis enfermée dans mon personnage, je ne peut créer qu’à partir du connu et ne peux donc m’ouvrir à une autre réalité !

Aujourd’hui, je perçois une autre réalité qui m’invite à sortir du connu pour vivre dans un autre espace, celui de l’illimité :Les physiciens quantiques nous disent que notre corps qui est constitué de matière ne représente que 0.00001% de la réalité !alors que nous nous y attachons coûte que coûte…et que tout le reste, les 99.99999% sont constitués de vide ; vide qui est en fait de l’information et de l’énergie.auxquels nous n’avons pas accès, car nous nous accrochons au connu !Ce qui signifie que tant que je reste accrochée à mon corps – aux sensations, puis émotions, puis pensées – je me limitecar cette conscience corporelle ne représente qu’un prisme réduit de la réalité, qui ne s’anime qu’au travers d’une mémoire engrammée dans mes cellules et dans mon champ de conscience, me mettant indéfiniment dans cette boucle infernale qui ne fait que reproduire… les mêmes schémas, les mêmes mécanismes !et cette conscience corporelle me maintient dans ce que je connais déjà, dans le connu. c’est son fonctionnement.et tant que je reste accrochée à ses mécanismes, à ces dépendances, à ces attachements,je reste enfermée dans ce connu et me coupe de la Présence de la Vie.  Je reste enfermée dans le jeu de la personnalité qui se raconte des histoires et qui cherche à étiqueter, à comprendre (mais Pourquoi ???), à juger, à analyser, qui se fixe des objectifs, qui met dans des cases et qui VEUT un résultat.

mais…
Qui veut un résultat ?
Qui VEUT ?

C’est dans le silence absolu du corps que l’Amour peut se suffire à lui-même” Stéphane Drouet

 

S’abandonner à la Sagesse de la Vie

Inlassablement,nous cherchons à contrôler nos vies en nous enfermant dans ces 0.00001% et en nous coupant de ces 99.99999%.S’ouvrir à ces 99.99999%, c’est s’ouvrir à l’inconnu, c’est s’ouvrir au Grand Mystère de la Vie tout en acceptant de s’abandonner à la sagesse de la vie.Et s’y abandonner, une des clés :

c’est accepter de vivre ce moment présent qui se donne à goûter à chaque instant.C’est s’engager à focaliser son attention à sa disponibilité à ce moment qui entre dans notre champ de conscience.et à chaque instant, regarder :          (◍•ᴗ•◍)❤   est-ce que je l’accueille pleinement ?ou          (ꐦ ಠ皿ಠ )    est-ce que je le refuse et je lutte contre ce que la Vie me propose de vivre ?et alors, tant que je lutte, tant que je suis dans ce refus de l’instant présent, je nourris le manque, l’impuissance, l’insatisfaction, la souffrance car je suis en résonnance avec les mémoires du passé et/ou dans la projection de doutes et de peurs dans le futur.Tout ce qui entre dans mon champ de conscience, je peux :🤡 soit le voir à partir de cet.te actrice.eur qui s’identifie à tout ce qu’il.elle vit♾️ soit prendre un peu de distance et regarder cette.t actrice.eur qui est sur la scène de la vie et qui joue.      Devenir spectatrice.eur de sa vie et observer… ce qui se donne à vivre à partir d’un autre espace… illimitéet à un moment, peut être que la Vie, la Conscience sortira du voile d’illusion et se donnera à voir, à goûter…et cette.t spectatrice.teur s’interpellera :

Mais qui projette ce film ?
 
Alors, elle.il se retournera et que/qui verra-t-elle.il ?(◍•ᴗ•◍)❤